Auteur : Francis DESRAMAUT.
 
Tome 8 - Colonne 291
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Titre de l'article : JEAN BOSCO (saint), fondateur des salésiens, des filles de Marie-Auxiliatrice et des coopérateurs salésiens, 1815-1888.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. — 3. Spiritualité.
1. Vie.
1° LA JEUNESSE ET LA FORMATION.
— Giovanni Bosco est né le 16 août 1815 au hameau des Becchi, commune de Castelnuovo d'Asti, à quelque quarante kilomètres de Turin, alors capitale des États sardes ; ses parents, Francesco Bosco et Margherita Occhiena, le firent baptiser le lendemain. Il devait passer son enfance dans un milieu rural très imprégné par les coutumes religieuses chrétiennes. Francesco Bosco étant mort en 1817, la mère dut élever seule les trois garçons de la famille dont un du premier lit de son mari. Quand il eut treize ans, Giovanni s'engagea comme ouvrier de ferme pendant une année (sur la chronologie, voir F. Desramaut, Les Memorie I de Giovanni Battista Lemoyne, Lyon, 1962, p. 128-130). Il voulait devenir prêtre, mais il ne lui fut pas possible d'entamer des études régulières avant l'hiver 1829-1830 (leçons du chapelain Calosso de Morialdo). Après quoi, il passe successivement à l'école de Castelnuovo (1830-1831), au collège, puis au séminaire de Chieri, la ville la plus proche (1831-1835, 1835-1841). Lui-même a raconté dans les Memorie dell'Oratorio ses réussites et ses déboires, ses admirations et ses surprises pendant son enfance et sa jeunesse. Entraîneur-né, il attirait les jeunes et les adultes de son hameau natal, ou les collégiens de Chieri, pour lesquels il avait créé une Société de l'allégresse. Il commençait de se forger quelques principes de pédagogie : un « rêve » qu'il eut vers l'âge de neuf ans et dont 292 il fit toujours grand cas les esquissait déjà. Il apprenait à connaître des prêtres : Giuseppe Calosso, Giuseppe Cafasso et d'autres, et des jeunes gens, très particulièrement Luigi Comollo, mort prématurément en 1839, qui seraient pour lui sa vie durant des modèles vénérés. Son entrée au séminaire l'avait incité à choisir un style de vie retirée, conforme aux directives plutôt rigoristes des maîtres du clergé de Chieri (cf ses résolutions dans les Memorie dell'Oratorio.., éd. E. Ceria, p. 87-88). Après son ordination sacerdotale (5 juin 1841), il poursuivit des...

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