Auteur : Hermann Josef SIEBEN.
 
Tome 8 - Colonne 355
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Titre de l'article : JEAN CHRYSOSTOME (PSEUDO-).
Début de l'article :
— Sous le nom de Jean Chrysostome la tradition nous a transmis quantité de textes qui aujourd'hui ont été définitivement restitués à leurs auteurs ou restent toujours des dubia ou des spuria. Or, certains de ces textes peuvent à bien des égards intéresser l'histoire de la spiritualité et de la piété. Aussi il a semblé utile de les signaler ici. Pour toutes les questions d'authenticité, d'attribution et la bibliographie, nous prenons pour base le Repertorium pseudo-chrysostomicum de J.A. de Aldama (Paris, 1965). Ce Répertoire relève 581 textes pseudo-chrysostomiens édités, en y comprenant les spuria, les dubia et les textes dont l'attribution est désormais certaine. Pour rester dans l'optique du Dictionnaire, nous ne retenons pas dans cette liste : les eclogae composés en tout ou en partie de fragments authentiques de Jean Chrysostome, les textes exclusivement dogmatiques ou les textes sans intérêt pour la spiritualité. Bibliographie supplémentaire aux col. 368-369. Nous nous bornons aux pseudo-Chrysostome qui se trouvent dans PG 47-64 ; nous suivons l'ordre des tomes et indiquons entre parenthèses le chiffre correspondant à la recension de Aldama. Lorsque le titre latin d'une homélie ne paraît pas suffisamment évoquer le thème réellement traité, nous le complétons brièvement. Pour les textes encore inédits, pour ceux édités par Henry Savile (J. Chrysostomi opera omnia, 8 vol., Eton, 1612) et que Migne ne reproduit pas, ou pour les textes qui se trouvent dans la Patrologie ailleurs que dans les tomes 47-64, se référer à M. Aubineau, Codices chrysostomici graeci, 1 Britanniae et Hiberniae, et à R.E. Carter, 2 Germaniae, 3 Americae et Europae occidentalis, 3 vol., Paris, 1968-1970. Nous traiterons à part de l'Opus imperfectum in Matthaeum.
1. LES PSEUDO-CHRYSOSTOME SPIRITUELS
PG 47, 387-392 : Comparatio potentiae, divitiarum et excellentiae regis cum monacho in verissima et Christiana philosophia vivente (Chrysostome ?) ; supériorité de la « philosophie chrétienne » du moine (327). PG 48,...

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