Auteur : Volker HONEMANN.
 
Tome 8 - Colonne 466
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Titre de l'article : JEAN DE DAMBACH (a Tambaco, Cambico, Zambico, Zumbacho), dominicain, 1288-1372.
Début de l'article :
— Né en 1288 à Dambach (Alsace), Jean est entré en 1308 au couvent des dominicains de Strasbourg, où vint Jean Tauler en 1315. Il fit ses études probablement à Bologne (A. Duval, cité infra, en doute) et à Paris (cf Archiv für Literatur- und Kirchengeschichte des Mittelalters, t. 3, 1887, p. 640-645). En 1327, il témoigna au procès d'Eckhart (cf Quellen und Forschungen zur Geschichte des Dominikanerordens, t. 16-17, 1922, n. 287a et c) ; il demeura ensuite au couvent de Cologne où vraisemblablement il fut lecteur. Revenu à Strasbourg, le conflit des dominicains avec Louis de Bavière l'obligea avec tout le couvent à quitter la ville. On peut conjecturer que Jean se réfugia à Bâle. De cette époque date son amitié avec Venturin de Bergame. En 1347, il résida à la curie papale d'Avignon, mais c'est à Montpellier, et non à Avignon, qu'il passa sa thèse pour le grade de maître en théologie. La même année, il fut nommé lecteur au Studium generale de son ordre à Prague. En 1350, il revint à Avignon. En 1356, il est à nouveau signalé à Strasbourg et devient probablement prieur du couvent des dominicains de Fribourg-en-Brisgau en 1366. Il revint ensuite à Strasbourg et mourut en 1372, peut-être à Fribourg (cf N. Paulus, Johannes von Dambach, dans Bulletin ecclésiastique de Strasbourg, t. 41, 1922, p. 52-61). L'ouvrage essentiel sur Jean de Dambach est celui de A. Auer, Johann von Dambach.., cité infra ; l'auteur y donne le détail des manuscrits et des éditions des nombreux écrits théologiques de Jean (p. 5-62 et 367-376). Parmi ceux-ci, le De consolatione theologiae (terminé en 1366) est d'une grande importance. L'ouvrage a été très divulgué, modifié, etc. Dans ce pendant chrétien du De consolatione philosophiae de Boèce, Jean emprunte aux ressources de l'Écriture et de la théologie les raisons qu'a l'homme de se consoler de sa situation et des malheurs de la vie ; il tente ainsi d'apporter à chacun une aide pour surmonter sa propre souffrance et celle d'autrui. C'est probablement la grande variété des cas et des situations envisagés qui explique la diffusion et les adaptations de ce traité ascétique aux 14e...

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