Auteur : Michael KYNE.
 
Tome 6 - Colonne 1227
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Titre de l'article : GUILLAUME DE PAGULA, anoniste, 14e siècle.
Début de l'article :
— On sait peu de choses de la vie de Guillaume de Pagula. On doit probablement l'identifier avec le clerc du diocèse d'York à qui fut concédée une lettre dimissoriale en 1313 adressée à Pagula (Paull), près de Kingston-sur-Hull. Il était diacre quand il devint vicaire perpétuel de Winkfield, dans le Berkshire, en 1314. Il quittait sa paroisse en 1315 pour l'université et au cours des sept années qui suivirent il fut ordonné prêtre et reçut la maîtrise. Sa Summa summarum indique qu'au moment où il la composait (1320-1323) il était docteur en droit canon et l'enseignait à Oxford, en même temps qu'il était chanoine de Saint-Paul, à Londres. En 1322, il devint pénitencier du doyenné de Reading et bientôt après, semble-t-il, de tout le Berkshire. La dernière mention de son vicariat à Winkfield est de 1325, mais comme il n'eut pas de successeur avant 1332, il resta probablement à ce poste jusque-là. 1228 Toute la carrière de Guillaume doit être replacée dans le climat des efforts faits en Angleterre, à la suite du quatrième concile du Latran (1215), pour assurer un clergé qui puisse former la classe urbaine instruite. Son évêque, Simon de Gand † 1315, rassemblait activement des scholars et promouvait l'enseignement théologique dans son diocèse de Salisbury. Retenons les principales oeuvres de Guillaume ; elles furent toutes composées entre 1320 et 1328 environ, mais elles ne lui ont guère été explicitement attribuées avant le 15e siècle. 1) L'Oculus sacerdotis est la plus importante. C'est le premier exposé qui prend pour base le programme d'instruction religieuse, à faire en anglais, promulgué par l'archevêque Jean Pecham au concile provincial de Lambeth en 1281. Il traite de toutes les matières pastorales et comprend trois parties : l'administration du sacrement de pénitence (pars oculi), l'instruction du prêtre à ses ouailles (dextera pars) et sa formation personnelle en théologie sacramentaire (sinistra pars). Ces trois parties, composées en des temps différents et formant chacune un tout, reprennent souvent la même matière, mais sous des aspects nouveaux. La pars oculi suit les manuels pénitentiaux du temps...

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