— Fils d'Alfonso Ruiz et de Luisa Gomez, Juan naquit à La Palma del Condado (province de Huelva, Espagne) et entra jeune dans la province franciscaine des Anges. Une fois ordonné prêtre, il fut rapidement nommé gardien du couvent de Puebla de Alcocer, où il resta trois ans, puis fut élu supérieur du couvent de Belalcazar. Il fut ensuite custode de sa province et résida au couvent San Antonio de Séville, où il eut pour dirigées la duchesse de Veragua et la marquise d'Algava. Le chapitre de Belalcazar le nomma pour un premier provincialat (juin 1626-juin 1629), à la suite duquel il fut désigné comme visiteur de la province des Canaries. A son retour, il reçut la charge de confesseur de Margarita de la Cruz † 1633, petite-fille de Charles Quint, et résida au couvent San Francisco de Madrid. Le chapitre général de Tolède, en 1633, le désigna comme définiteur général. Il fut élu une deuxième fois provincial par le chapitre de la province des Anges en février 1637, mais Juan renonça à cette charge pour demeurer confesseur des clarisses déchaussées royales de Madrid. Il fut une troisième fois élu provincial de la province des Anges (avril 1641) et remplit cette charge jusqu'à ce qu'il fut nommé en août 1644 confesseur de la reine Isabelle de Bourbon, femme de Philippe IV, mais la dirigée mourut le 16 octobre de la même année. Le roi lui confia alors le soin de diriger l'infante Marie-Thérèse, née en 1638, future épouse de Louis XIV. Au chapitre général de Tolède (3 juin 1645), Juan de La Palma fut élu commissaire général de la branche ultramontaine des frères mineurs ; en cette qualité, il visita toutes les provinces d'Espagne, y compris les couvents de femmes, comme celui de la Conception à Agreda où il eut une entrevue avec Marie de Jésus d'Agreda. Il mourut à la cour en 1648 ; la congrégation générale de Vitoria consigna son décès et fit l'éloge de son gouvernement le 27 juin 1648. Juan de La Palma a laissé quelques ouvrages. — 1) Compendio y súmulas de la facultad de la oración, Séville, 1611, 1621. — 2) Vida de la serenísima infanta sor Margarita de la Cruz, Madrid, 1636, 1637 ; Séville, 1653 (trad. italienne, Rome, 1680 ; trad. allemande faite sur l'italienne, Augsbourg, 1687). Margarita, fille de l'empereur Maximilien II et de Marie, fille de Charles Quint,...

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