— Né vers 415, Jean fut patriarche d'Arménie de 478 à 490, date de sa mort. « Pasteur modèle, réformateur d'églises et de couvents » (H. Thorossian), « chef spirituel éminent » (M. Talion), Jean laissa un « Recueil de discours » ou d'homélies, des prières et deux grands 622 recueils liturgiques toujours en usage. Il est parlé des homélies, supra, t. 1, col. 868.

Édition des homélies, Venise, 1836 et 1860 ; traduction allemande par J.M. Schmid, coll. Bibliothek der Kirchenväter 58, Ratisbonne, 1860, et par J. Blatz et S. Weber, ibidem, 1927, p. 29-269. Le « Livre des lettres », traduit par M. Tallon (Mélanges de l'université de Beyrouth, t. 32, 1955, p. 78-138), contient une « Démonstration » que le traducteur et commentateur attribue à Jean Mandakouni ; c'est une réfutation de la distinction des deux natures dans le Christ telle qu'elle est soutenue par le concile de Chalcédoine (451).

B. Serghissean, « Recherche critique sur Jean Mandakouni et son oeuvre » (en arménien), Venise, 1895. — H. Thorossian, Histoire de la littérature arménienne, Paris, 1951, p. 89-90. — LTK, t. 5, 1960, col. 1058-1059.