Auteur : Giuseppe TURBESSI.
 
Tome 5 - Colonne 187
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Titre de l'article : FERRARIIS (ANTOINE DE, dit IL GALATEO), humaniste italien, 1444-1517.
Début de l'article :
— Antoine de Ferrariis naquit en 1444, dans les Pouilles, à Galatone, d'où son surnom de Galateo. Il appartenait à une famille de prêtres italo-grecs (Ep. ad B. Aquevivum, Vat. lat. 7584, f. 118v). Il fut éduqué par un oncle maternel, prieur du couvent local des basiliens, puis poursuivit ses études à Nardo, petite cité voisine, alors renommée pour les études grecques ; Ferrariis, à la différence de la plupart des humanistes ses contemporains, fut plongé dès sa jeunesse dans un bain de culture grecque. Plus tard, il suivit sa famille à Gallipoli, on ignore à quelle date et pour combien de temps. On le retrouve en 1471 à Naples, où il exerce la médecine. Avant de s'y fixer pour de longues années, il séjourne à Ferrare, où il conquiert le doctorat in artibus et medicina (1474), et à Venise (1476). A Naples, son immense culture, surtout philosophique, médicale et gréco-latine, lui permet d'entrer dans l'Accademia Pontaniana et au palais royal, et de lier amitié avec nombre de nobles de la ville. Médecin de la cour de 1489 à 1495, il quitte Naples, en butte, semble-t-il, à l'envie, et s'établit à Lecce (1496), où il fonde une académie, le Porticus Geronimiana. En 1503, il est médecin d'Isabelle, fille d'Alphonse II, à Bari. Capturé par des pirates au cours d'un voyage en mer, il recouvra sa liberté contre rançon, mais perdit une partie de ses biens et toutes ses notes scientifiques. De nouveau médecin de la cour de Naples (1508), il obtient la citoyenneté napolitaine et une médaille est frappée à son effigie (musée de Brescia, Età cristiana, catalogue de P. Rizzini, n. 535). Au cours d'un voyage à Rome, il remet à Jules II le manuscrit d'une défense de la donation de Constantin, contre l'ouvrage de Lorenzo Valla † 1457, et se lie avec le cardinal Jean de Médicis, le futur Léon X. Ferrariis passa ses dernières années dans la péninsule de Salente et mourut en novembre 1517. Il ne fut ni grec orthodoxe, ni prêtre, comme on l'a dit, mais fut marié et père de cinq fils. Nous n'avons gardé du Galateo qu'une soixantaine d'ouvrages appartenant à la deuxième moitié de sa vie, le reste est perdu. Les lettres et opuscules conservés connurent une grande diffusion manuscrite. Après une rapide enquête nous avons trouvé dans les codices latins de la Vaticane : une collection de...

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