Auteur : David GUTIÉRREZ.
 
Tome 8 - Colonne 715
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Titre de l'article : JEAN DE SALERNE, ermite de Saint-Augustin, vers 1317-1388.
Début de l'article :
— Né à Salerne, probablement en 1317, Jean fit sa profession religieuse au couvent de sa ville natale vers 1332. Il fut ensuite, pendant dix-sept ans, disciple et secrétaire du bienheureux Simon de Cascia † 1348, comme il l'écrivit dans la Vita de son maître (« cum ipso XVII annis scribendo conversatus », dans N. Mattioli, t. 2, p. 25). On ne sait où il vécut les dix années qui suivirent. Son nom apparaît six fois et de façon élogieuse dans le premier registre de l'ordre, qui contient les actes des prieurs généraux Grégoire de Rimini et Matthieu d'Ascoli. Le 22 octobre 1357, Grégoire de Rimini nomme Jean au couvent Saint-Léonard, près de Sienne, « dantes sibi licentiam praedicandi et fidelium confessiones audiendi » (Analecta augustiniana, t. 5, 1913, p. 242), ce qui suppose chez Jean une solide formation sacerdotale (cf DS, t. 4, col. 997). Le manque de registres et d'autres sources historiques ne permet pas de dire où Jean vécut entre 1360 et 1388 ; on sait seulement qu'en 1361 il porta à Cascia les reliques que lui avait laissées son maître. Probablement retourna-t-il alors à Salerne, où il acquit la vénération de ses concitoyens, comme en témoigne une reproduction, conservée aujourd'hui encore, de sa pierre tombale dans l'église Saint-Augustin : « Hoc marmor tegit ossa fratris Joannis de Salerno, optimi viri. Cives omnes laudavere eum et nunc etiam postulant » (Mattioli, t. 3, p. 3). Jean de Salerne a composé : 1) Spositione volgare della regola di santo Agostino secondo Ugo de santo Vittore (DS, t. 4, col. 995), édité par N. Mattioli, dans son Antologia, t. 3, p. 37-127 ; 2) Regola de santo Agostino volgarizzata et ristretta alle suore, col volgarizzamento delle constitutioni per le monache convertite de santa Elisabetta in Fiorenza (ibidem, p. 132-163) ; 3) Spositione del Paternostro (éd. A. Toti, Sienne, 1869) ; 4) Spositione sopra de Vangelii, qui est une traduction abrégée et libre du De gestis Domini Salvatoris de Simon de 716 Cascia (éd. Mattioli, t. 4, p. 1-612). Les doutes que pourraient soulever contre l'authenticité de cette traduction les éditions de Venise en 1486 et de Florence en 1496 (Hain, Repertorium bibliographicum, n....

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