Auteur : Adrien STARING.
Tome 8 - Colonne 772
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Titre de l'article : JEAN SORETH (bienheureux), carme, 1394-1471.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
Vie.
Constitutionsau chapitre général de Bruxelles, en 1462. Il se mit à la tête du mouvement de l'observance qui avait pris naissance dans l'ordre. Cette observance régulière se caractérisait en particulier par une pauvreté plus stricte, la vie commune au réfectoire et au choeur, un plus grand recueillement et une séparation plus grande du « monde ». En Italie, Soreth favorisa la congrégation de Mantoue et y incorpora plusieurs grands couvents. Dans la province de basse Allemagne existaient déjà les couvents observants de Moers et d'Angien : Soreth leur donna des privilèges spéciaux, en particulier une plus grande autonomie ; ces privilèges furent ratifiés au chapitre général de 1456 à Paris et approuvés par Calliste III en 1457. Soreth, qui résidait à Liège, travailla à introduire l'observance dans la région : il y réussit en grande partie dans la province de basse Allemagne (qui comprenait la Hollande et une partie de la Belgique) et dans le nord de la France. Il mit l'accent sur la libre acceptation de la réforme et il s'opposa à toute contrainte. A Liège, au péril de sa vie, il tenta, mais en vain, de se poser en médiateur dans le conflit qui opposait Charles le Téméraire, les bourgeois et l'évêque Louis de Bourbon (1461-1468). Jean Soreth peut être considéré comme le fondateur du second et du troisième ordre (tiers ordre) du Carmel. Avant lui, il y avait des femmes, vivant dans le monde, rattachées à l'ordre ; de même, quelques couvents de...
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