Auteur : Guibert MICHIELS.
 
Tome 8 - Colonne 773
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Titre de l'article : JEAN DE SPIRE (WISCHLER), bénédictin, mort vers 1456.
Début de l'article :
— D'après les notices de B. Pez et de M. Kropff, Jean naquit en 1383 à Freinsheim (Palatinat inférieur) ; il étudia la philosophie, le droit canon et la théologie à l'université d'Heidelberg. Après avoir été ordonné prêtre, il appartint au clergé séculier et jouit d'importants bénéfices. En 1418, il entra chez les bénédictins, à l'abbaye de Melk récemment réformée, et y fit profession l'année suivante. Il fut envoyé dans diverses abbayes pour y propager la réforme de Melk (vg à Lambach en 1429) ; il fut prieur de Melk en 1433-1434. Sujet aux scrupules, il décida de passer en 1441 à l'abbaye de Mariazell et d'y prononcer à nouveau sa profession religieuse (cf sa lettre à Jean Schlitpacher de 1453, dans Kropff, p. 279-281). Il y mourut vers 1456. Ses nombreux écrits sont conservés dans les bibliothèques de Melk, Mondsee, Lambach et Tegernsee. Ils touchent à divers genres : théologique, canonique et spirituel. On y remarque des explications de plusieurs chapitres de la Règle bénédictine, un De oratione, un 774 De tribus essentialibus punctis perfectionis status monastici, en moyen-haut-allemand ; en latin, un De perpetua continentia et castitate (conférences à des novices), un De observatione monasticorum votorum et des sermons. B. Pez a édité son De esu carnium monachorum infirmorum (dans Thesaurus anecdotorum novissimus, t. 2, pars 2, Augsbourg, 1721, col. 567-608 ; voir la Dissertatio isagogica de Pez, en tête du tome, p. XXXIV-XLVIII) et son Libellus de studio lectionis spiritualis et ejus impedimentis (dans Bibliotheca ascetica, t. 4, Ratisbonne, 1724, p. 111-256 et préface non paginée) ; ce dernier traité développe en fait une conception de la vocation et de la culture spirituelle du moine bénédictin. Jean de Spire a aussi traduit en moyen-haut-allemand les Dialogues de Grégoire le Grand, la Règle bénédictine, la troisième partie du Stimulus amoris de Jacques de Milan, le De exterioris hominis compositione de David d'Augsbourg, le De decem praeceptis de Jean Gerson et le De cognitione peccatorum d'« Henri de Hesse »...

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