Auteur : André RAVIER.
 
Tome 6 - Colonne 1276
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Titre de l'article : GUILLERAND (AUGUSTIN), chartreux, 1877-1945.
Début de l'article :
1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Maxime Guillerand naquit à Reugny-de-Dompierre, dans la Nièvre, le 26 novembre 1877. Il était le cinquième d'une famille de sept enfants, A la fin de ses études secondaires au petit séminaire de Pignelin, il entra au grand séminaire de Nevers et fut ordonné prêtre, à 23 ans, le 22 décembre 1900. Il fut successivement vicaire à Corbigny (1901-octobre 1903), préfet et professeur d'histoire à l'institution Saint-Cyr de Nevers (1903-1905), curé de Ruages (décembre 1905-1909), puis, après une grave crise de santé qui dura trois ans, curé de Limon près de Saint-Benin d'Asy (1912-1916). Le 28 août 1916, il était admis comme postulant à la chartreuse de la Valsainte (Suisse) : c'est là qu'il fit profession sous le nom d'Augustin. En 1928, il rentra en France, séjourna quelques mois à Marseille et à Montrieux ; bientôt ses supérieurs l'envoyaient en qualité de père vicaire, c'est-à-dire d'aumônier, au couvent des moniales chartreuses de San Francesco, près de Turin. En janvier 1935, il fut nommé prieur de la chartreuse de Vedana (Italie) et covisiteur de la province d'Italie. Quand l'Italie entra dans le seconde guerre mondiale (1940), Augustin dut réintégrer la France : après une brève halte à Sélignac (Ain), il rejoignit le petit groupe de chartreux qui, avec le prieur général, dom Ferdinand Vidal, avaient pu se réinstaller, en qualité de « réfugiés », dans les bâtiments de la Grande Chartreuse. C'est là que mourut Augustin Guillerand, le 12 avril 1945.
2. Œuvres.
— Sa profession de chartreux interdisait à Augustin Guillerand d'écrire des livres ou des lettres de direction spirituelle. C'est à un concours exceptionnel de circonstances que nous devons de posséder de lui quelques écrits, d'ailleurs très disparates. Un premier opuscule d'une centaine de pages et sans nom d'auteur parut en 1948 : Silence cartusien ; le professeur O. Tescari de l'université de Rome y publiait quelques extraits de lettres qu'il avait reçues. Un second opuscule suivait bientôt (1953) : Voix cartusienne ; il se composait d'extraits de lettres au docteur Saverio Gliozzi....

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