Auteur : Pierre PÉANO.
Tome 8 - Colonne 834
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Titre de l'article : JEAN-GENÈS DE PARME (QUAIA), franciscain, mort vers 1398.
Début de l'article :
— Johannes Genesius Quaia (ou Quaglia) de Parme a été confondu avec quelques homonymes, dont le bienheureux Jean Buralli, ministre général des frères mineurs de 1247 à 1257 (L. Wadding, Scriptores.., p. 141), un médecin professeur à la faculté des arts de Bologne (J. H. Sbaralea,
Supplementum.., t. 2, p. 79-80) et même un lecteur dominicain de cette même ville (Quétif-Échard,
Scriptores.., t. 1, p. 906). Né à Parme, Jean-Genès entra fort jeune chez les franciscains de la province de Bologne et fut envoyé en Angleterre pour y commencer ses études. Une bulle de Grégoire XI, du 7 mars 1373 (
Bullarium franciscanum, t. 6, Rome, 1902, n. 1253, p. 499), dit qu'il était alors bachelier en théologie et qu'il avait professé en différents
studia generaliade l'ordre, dont celui de Bologne en 1367, mais que ses supérieurs l'avaient nommé lecteur au couvent de Pise ; le pape demandait à l'évêque de Bologne, ville universitaire, de faire terminer à Jean sa lecture des
Sentenceset, après examen, de lui conférer les honneurs de la maîtrise et la licence d'enseigner. Le 8 février 1375 et le 8 juin 1383, on le trouve comme examinateur des candidats en théologie ; dans ces documents, il est nommé « professeur de ladite faculté » et présent à Bologne. Il devait par la suite revenir à Pise. Nous ignorons les circonstances de sa mort, située vers 1398. Il écrivit quelques oeuvres qui dénotent le sens de l'homme et de sa destinée, surnaturelle surtout. Dans cette optique il peut être considéré comme un des premiers témoins de l'humanisme chrétien. La tradition manuscrite lui attribue d'une façon certaine :
Rosarium, écrit sur les instances de plusieurs personnes désirant vivre saintement. C'est un recueil de considérations à partir de pensées tirées des philosophes et des poètes de tous les temps ; divisé en quatre distinctions, il traite de la condition générale de l'homme, de l'état malheureux de ceux qui vivent dans le vice et sont esclaves des sens corporels, de la situation meilleure de celui qui pratique la vertu et enfin de la béatitude. On connaît 29 manuscrits de cet ouvrage resté inédit (vg Bruxelles, Bibl. royale, 2101 (21826) ; cf l'étude d'Ubald...
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