Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 8 - Colonne 849
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Titre de l'article : JEANJACQUOT (JEAN-PIERRE), jésuite, 1804-1891.
Début de l'article :
— Né à Recologne (Doubs), le 21 octobre 1804, Jean-Pierre Jeanjacquot entra au grand séminaire de Besançon en 1823 ; après ses études théologiques, il enseigna, deux ans durant, les lettres au petit séminaire de Luxeuil, fut ordonné prêtre le 15 mars 1828 et enseigna la philosophie à Luxeuil, de 1828 à 1832. De là, il passa au grand séminaire de Besançon pour y donner les cours de théologie dogmatique (1832-1842). Disciple de F. de Lamennais jusqu'à l'encyclique Mirari vos (1832), il refuse à celui-ci venu le visiter (1833) de s'agréger à son parti ; à la suite de la condamnation des Paroles d'un croyant (1834), Jeanjacquot se sépare publiquement de Lamennais et adhère au jugement du pape. Après avoir songé à entrer chez les rédemptoristes, — Jeanjacquot était liguorien en théologie morale —, il demanda son entrée dans la compagnie de Jésus ; après son noviciat à Avignon (1842-1844), il fut attaché comme missionnaire à la résidence de Dole (1844-1846), il fit sa troisième année de noviciat et fut professeur de morale au scolasticat des jésuites de Vals-près-Le Puy (1847-1848). Le reste de sa vie se déroula à Montauban. L'évêque de cette ville, J.-M. Doney † 1871, ancien confrère de Jeanjacquot à Besançon, l'appela à la tête de son grand séminaire. Supérieur (1848-1867), tout en enseignant (1848-1880) la théologie dogmatique et pastorale, puis la théologie morale, Jeanjacquot eut une influence profonde sur le clergé de ce diocèse. De 1880 jusqu'à sa mort survenue le 17 novembre 1891, il demeure à la résidence des jésuites à Montauban. Jeanjacquot a laissé quelques livres d'une théologie à la fois accessible au public cultivé et s'ouvrant très nettement à la vie spirituelle. Retenons en particulier les Simples explications sur la coopération de la très sainte Vierge à l'oeuvre de la Rédemption et sur sa qualité de Mère des chrétiens (Paris, 1868, 1875, 1889 ; trad. anglaise, Londres, 1869 ; espagnole, dans la revue La Cruz, 1873 ; italienne, Rome, 1878), dont les trois parties traitent respectivement du parallèle entre Ève et Marie, de la maternité spirituelle de Marie et du parallèle entre Marie et l'Église. Aussi riche du point de vue spirituel est le livre posthume Tout...

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