Auteur : Jean GRIBOMONT.
Tome 8 - Colonne 901
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Titre de l'article : JÉRÔME (saint), 347 ?-419.
Début de l'article :
— 1. Vie. —2.
Œuvres.— 3.
Doctrine spirituelle.
Enfance et jeunesse.
La longévité de Jérôme : Prosper avait-il raison ?, dans
Latomus, t. 28, 1969, p. 1081-1119). La famille est chrétienne, mais Jérôme ne demandera le baptême que vers la fin des solides études de grammaire, de rhétorique et de philosophie qu'il était venu faire à Rome. Celles-ci achevées, il partit (vers 367-368 ?) pour Trèves, où résidait l'empereur Valentinien, peut-être pour tenter d'y faire carrière. C'est probablement à Athanase, exilé à Trèves vers 335-337, que la communauté chrétienne de cette ville devait son goût pour l'ascétisme monastique. Jérôme dut être sensible à cette ferveur. Il commença à s'intéresser à la littérature ecclésiastique et recopia pour son ami Rufin deux ouvrages d'Hilaire. De retour en haute Italie, Jérôme séjourna peut-être à Aquilée (cf art. ITALIE, DS, t. 7, col. 2162) : une élite chrétienne (où se distinguait le prêtre Chromace) y formait autour de l'évêque Valérien comme un « choeur de bienheureux »
Chronique, année 374, éd. R. Helm, Eusèbe de Césarée, GCS 7, 1956, p. 247).
Premier séjour en Orient.
Epist.3, 3). Après diverses pérégrinations (en Thrace, en Bithynie, en Dalmatie, en Cappadoce, en Cilicie) il arriva épuisé à Antioche (c'était à l'automne 374), où il reçut l'hospitalité du prêtre Évagre qu'il avait dû rencontrer en haute Italie par l'entremise des clercs d'Aquilée. Plusieurs de ceux-ci partirent également pour l'Orient. Innocent...
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