Auteur : Amatus DE SUTTER,
Tome 8 - Colonne 928
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Titre de l'article : JÉRÔME DE LA MÈRE DE DIEU, carme déchaux, 1870-1954.
Début de l'article :
— Né à Lédeberg, faubourg de Gand (Belgique), le 22 septembre 1870, Polydore Meerschaut entra chez les carmes déchaux à Bruges, le 8 janvier 1889. Ordonné prêtre le 1erseptembre 1895, il mourut à Bruges le 2 juin 1954. La personnalité spirituelle de Jérôme de la Mère de Dieu s'insère dans le renouveau de la théologie spirituelle compris entre les deux guerres mondiales. Sous l'influence d'Alphonse de la Mère des Douleurs † 1927 (DS, t. 1, col. 392), il puisa chez les spirituels de son ordre, surtout Thérèse d'Avila et Jean de la Croix, la doctrine qu'il voulait vivre et communiquer. Il collabora à
La vie spirituelle; ses articles, publiés ensuite en livre, sur
La tradition mystique du Carmelmontrent clairement comment il voyait l'idéal carmélitain : c'est la contemplation infuse, don gratuit auquel on doit se disposer par une vie d'abnégation et d'oraison. La lecture des oeuvres du carme aveugle de la réforme de Touraine, Jean de Saint-Samson (DS, t. 8, col. 703-710), le confirma dans ses positions tout en leur ouvrant une perspective plus large applicable à tout chrétien ; il en commenta de longs extraits dans
La vie spirituelle. Adversaire sans nuance de la contemplation acquise, il s'opposa sur ce point à la théorie de son confrère Gabriel de Sainte-Marie-Madeleine † 1953 (DS, t. 6, col. 8-14), à qui d'ailleurs il avait communiqué son amour ardent de la tradition carmélitaine. Après quelques années d'activité littéraire, Jérôme la délaissa pour se consacrer à l'apostolat de la parole ; sa préférence allait aux carmélites de Belgique et de France. Quelques-unes de ses retraites, prises en notes, furent publiées après sa mort ; elles comportent les avantages et les inconvénients du style oral.
Het mystieke leven en de H. Theresia, Anvers, 1913, 40 p. —
La tradition mystique du Carmel, Saint-Maximin, 1924, 63 p. ; 2
eéd., Bruges, 1929, 92 p. —
Le...
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