Auteur : Réginald GRÉGOIRE.
 
Tome 8 - Colonne 935
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Titre de l'article : JÉRÔME DE RAGGIOLO, bénédictin, † vers 1515.
Début de l'article :
— Né à Raggiolo vers les années 1435-1440, Jérôme, appelé parfois, en italien, « Radiolense » (du nom de son village natal), devint moine à Vallombreuse alors que Francesco Altoviti (1454-1479) y était abbé. Homme érudit et mortifié, il ajoutait aux austérités monastiques de l'ordre de sévères flagellations. Il manifesta une dévotion particulière aux âmes du Purgatoire, en faveur de qui il récitait chaque jour l'office des défunts ; en plus de l'office quotidien, il lisait aussi, deux fois journellement, les Heures de la Vierge. Il fréquenta la cour de Laurent le Magnifique, auquel il dédia quelques opuscules. Jérôme fut nommé prieur du monastère de S. Donat in Vinca (Arezzo). Atteint d'une grave maladie, il voulut recevoir debout le viatique, puis mourut en invoquant la Vierge. Vallombreuse le vénère sous le titre de bienheureux. Jérôme rédigea divers écrits d'importance secondaire, qui sont pour la plupart inédits. On connaît de lui une Vita di Cosimo (de Médicis) et une Vita di Lorenzo il Magnifico, une Vita della gloriosa Vergine Maria, une traduction italienne de la Vie de S. Jean Gualbert par André de Gênes (Bibliothèque Moreni, Florence, ms 383), des Sermons (au nombre de 38, ms à Vallombreuse), des lettres. Il composa aussi de petits traités, sans doute disparus : De tribus solemnibus votis ; De gradibus humilitatis ; De virtute patientiae ; De virtutibus et vitiis ; De timore Dei ; De scala coelesti. Le manuscrit Plut. XVIII, cod. 21 de la Laurentienne de Florence conserve des écrits hagiographiques : De miraculis S. Joannis Gualberti (édité dans Acta sanctorum, 12 juillet, t. 3, Anvers, 1723, p. 382-453 ; PL 146, 811-960 ; cf BHL, n. 4406) ; De quibusdam Virginis Mariae templis (conservé dans le fonds florentin de la Magliabecchiana, n. 552, F. 5) ; De vallumbrosanae religione beatis (22 « portraits » d'âmes vertueuses, dont Jérôme décrit la sainteté sur la base de traditions orales). Enfin un traité à la louange de la vie érémitique : De vita solitaria ad eremitas cellarum Vallisumbrosae. Il fut écrit vers 1480 à la demande des ermites vallombrosains. Jérôme y exalte la vie solitaire, école qui conduit au Christ,...

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