— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine spirituelle.

1. Vie.

— Gerolamo naquit à (ou près de) Sienne, vers 1335-1340 (son père s'appelait Francesco) ; il entra « in tenerissima pueritia » dans l'ordre des ermites de Saint-Augustin, trop jeune pour mesurer l'importance de sa décision (lettre 13, f. 136r). Envoyé pour ses études supérieures au Studium generale du Saint-Esprit à Florence, le 3 octobre 1357 (Archives des augustins = AA, Rome, Regestum Dd 1, f. 356r), il y obtint le titre de lector biblicus en 1359 (Reg. Dd 2, f. 89v ; Dd 4, 30v). Il fut dans la suite « prédicateur général » de l'ordre en de nombreuses villes italiennes : Sienne, Pise, Lucques, Arezzo, Bologne, Venise. En 1386, il fut élu prieur de la province de Sienne, dont dépendaient une vingtaine de couvents de la Toscane occidentale (Reg. Dd 2, f. 119v), mais il ne garda cette charge qu'une année. Les lettres 9, 10, 11 parlent d'un pèlerinage en Terre sainte. Gerolamo mourut très âgé entre juin et octobre 1420 (Reg. Dd 4, f. 45r). Gerolamo passa une grande partie de sa vie dans la Sienne de Jean Colombini † 1367 (DS, t. 8, col. 392-395) et de Catherine de Sienne † 1380 ; il fut comme eux un ardent protagoniste de la réforme religieuse. Mais son « amitié spirituelle » avec Colombini dont parle Ildefonso (p. VIII, XLIV), est loin d'être démontrée. Par contre, ses rapports avec Catherine sont attestés par la lettre 52 qui lui est adressée par la sainte (« A frate Geronimo 940 da Siena de' Frati Eremiti di Santo Augustino », dans S. Caterina da Siena, Epistolario, éd. U. Meattini, t. 3, Sienne, 1966, p. 213-217), et confirmés par la déposition de Tommaso Caffarini au procès de canonisation (Il processo Castellano, Fontes IX, 62).

2. Œuvres.

— Gerolamo a laissé, manuscrits, un Adjutorio spirituale, un Soccorso de' poveri et des lettres, dont une Pistola a devote persone.

1° Œuvres éditées à ce...

[...]

Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 6 pages.