Auteur : André BOLAND.
Tome 8 - Colonne 1231
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Titre de l'article : JOERGENSEN (JOHANNES), 1866-1956.
Début de l'article :
— 1.Itinéraire spirituel.— 2.
Œuvre hagiographique.Né à Svendborg (île de Fionie, Danemark), le 6 novembre 1865, fils de marins luthériens, Johannes Joergensen revient y mourir le 29 mai 1956, après une vie mouvementée qui le mena sur les routes de France, d'Allemagne, d'Italie, en particulier à Assise, où il vécut trente-cinq ans. Joergensen fut surtout littérateur : de son oeuvre considérable (plus de 80 volumes), une partie fut traduite en une vingtaine de langues. Pourtant quoiqu'on l'ait « considéré généralement comme le plus éminent des poètes modernes » (Verkade,
infra, p. 262), l'audience de son oeuvre proprement littéraire demeura limitée : sa poésie lyrique, par exemple, n'est accessible qu'en seul danois. A l'étranger, sa renommée est liée à ses prises
La Cloche Roland,éd. et trad., 1916 ;
Dans l'extrême Belgique, trad., 1917 ;
La Réponse du mauvais serviteur, trad., 1918). Surtout sa réputation lui vint du retentissement de sa conversion et de son oeuvre hagiographique qui la suivit. L'université catholique de Louvain lui offrit une chaire d'esthétique (1913) ; l'Institut catholique de Paris l'invita à donner des leçons publiques, par exemple en mai 1914, sur la mystique italienne aux 13
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esiècles.
Itinéraire spirituel.
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