Auteur : Irénée NOYE.
Tome 8 - Colonne 1261
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : JOLY (CLAUDE), prêtre, 1607-1700.
Début de l'article :
— Né à Paris, le 2 février 1607, Claude Joly descendait par sa mère de la famille d'Antoine et Guy Loisel, juristes réputés dont il publia laVie(1643). Lui-même fut d'abord avocat, puis entra dans les ordres et reçut en 1631 un canonicat de Notre-Dame de Paris. Il fit, grâce à sa famille, un début de carrière politique, auprès du duc de Longueville qu'il accompagna à Münster pour la négociation des traités (1646-1647) et qu'il soutint pendant la Fronde. Favorable au cardinal de Retz, il publia contre Mazarin un
Recueil de maximes véritables et importantes pour l'institution du roi(1652), qui fut brûlé de la main du bourreau, mais plusieurs fois réimprimé. Chargé à plusieurs reprises de l'officialité de Paris, il fut nommé chantre de la cathédrale en 1671, ce qui lui donnait la responsabilité des écoles de la ville et des faubourgs. Son souci de la pédagogie apparaît dans les
Statuts et règlements des petites écoles, 1672 ;
Avis chrétiens et moraux pour l'institution des enfants, 1675, et
Traité historique des écoles épiscopales, 1678. Il traduisit le
Codicille d'or tiré de l'Institution du prince chrétiend'Érasme, 1665, et l'oeuvre du vénitien François Barbaro,
Les deux livres de l'état de mariage, auxquels il ajouta des
Instructions chrétiennes et morales pour les femmes mariéeset une
Lettre à une jeune demoiselle, avec divers opuscules d'autres auteurs « pour la conduite d'un ménage » (1667). Le même souci des devoirs de chaque état le guida dans les
Avis aux religieuses de l'Hôtel-Dieu de Paris, 1676, vrai traité de la vie religieuse et du service des pauvres et des malades, et dans son
Traité des restitutions des grands, 1665, 1680, empreint d'une certaine sévérité. De tendance gallicane (il édita les
Œuvresde Guy Coquille, 1665), il cherchait à retrouver la simplicité du passé chrétien ; son
De reformandis horis canonicis ac rite constituendis ecclesiasticorum muneribus, 1643, critique l'obligation de la récitation privée du bréviaire, propose un allégement de l'office choral, et prône un
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
2 pages.