Auteur : Camilo M. ABAD.
Tome 6 - Colonne 1300
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Titre de l'article : GUTIERREZ (MARTIN), jésuite, 1524-1573.
Début de l'article :
— Né en 1524 à Almodovar del Campo (Ciudad Real), où naquit aussi le bienheureux Jean d'Avila, Martin Gutiérrez fit sa philosophie, puis sa médecine à l'université d'Alcala. Après avoir exercé quelque temps, il entra dans la compagnie de Jésus en 1550 à Alcala et fit sa théologie à Salamanque (1551-1555). Après deux ans dans le ministère de la prédication, il est nommé recteur du collège de Plasencia (1557-1562), puis de Valladolid (1562-1568), enfin de Salamanque (1568-1572). Il connut saint François de Borgia à Plasencia, le jeune François Suarez à Salamanque et confessa sainte Thérèse d'Avila dans la période 1570-1571. Gutiérrez fut nommé supérieur de la maison professe de Valladolid en 1572 ; élu délégué pour la deuxième congrégation générale de son ordre, il se mit en route pour rejoindre Rome par la France ; au cours de ce voyage, il fut arrêté par les huguenots, incarcéré à Cardillac et mourut en prison en 1573.
En dehors de quelques lettres et documents qui sont sûrement de Gutiérrez, nous avions pensé pouvoir lui attribuer les Pláticas sobre los dos modos de oraciónconservées manuscrites aux archives romaines de la compagnie de Jésus (ms Opp. NN. 28) et nous les avons éditées avec une étude biographique :
El V. P. Martín Gutiérrez… Su vida y sus Pláticas.., dans
Miscelánea Comillas, t. 28, 1957. Cependant, depuis lors, Bernardo Bravo, dans son étude sur l'
Itinerario de la perfección(dans
Manresa, t. 31, 1959, p. 115-138, 235-260, 335-352) du jésuite Antonio Cordeses (cf DS, t. 2, col. 2310-2322), montre que ces
Pláticasne sont qu'un « extrait de l'
Itinerariode Cordeses.., encore qu'on y reconnaisse une autre main que celle de Cordeses » (art. cité, p. 345-347). Nous souscrivons à ce jugement. Il reste cependant que Gutiérrez a composé des
Pláticassur l'oraison : Balthazar Alvarez y fait allusion dans son
De oratione quae dicitur silentium(dans
Escritos espirituales, coll. Espirituales españoles 4, Barcelone, 1961, p. 229, 237). Si elles existent encore, elles n'ont pas été identifiées. On doit le regretter, car Gutiérrez est l'un des jésuites espagnols qui furent mêlés aux problèmes spirituels soulevés...
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