Titre de l'article : JOSEPH L’HYMNOGRAPHE (saint), hiéromoine byzantin, † 886.
Début de l'article :
— 1.
Vie. — 2.
Œuvres.
— Né vers 816 en Sicile, probablement à Palerme, Joseph fut obligé par l'invasion arabe (prise de Palerme en 831) de fuir sa patrie avec ses parents (Ploutinos et Agathe, personnes vertueuses et considérables) et ses frères et soeurs, pour chercher refuge au Péloponnèse. A quinze ans, il se rendit à Thessalonique où il entra au monastère du Sauveur, appelé plus tard
tou Latomou. Il y acheva ses études et fit de rapides progrès dans la pratique des vertus religieuses. Sa conduite était à ce point exemplaire que la communauté le présenta à l'archevêque de Thessalonique pour l'ordination sacerdotale, bien avant que
1350 le candidat eût atteint l'âge canonique de trente ans. Le hiéromoine attira aussi l'attention de saint Grégoire le Décapolite qui obtint de l'higoumène de Latomou la permission d'emmener Joseph à Constantinople (vers 840).
Joseph y vécut en reclus aux côtés de Grégoire dans l'église Saint-Antipas, un centre iconophile, à ce qu'il paraît, alors que sévissait la dernière campagne contre les images saintes. En 841, les iconodules décidèrent le Décapolite à envoyer son disciple exposer une fois de plus au pape Grégoire IV la situation de l'Église orientale et obtenir une nouvelle intervention contre l'hérésie. Au cours du voyage, des pirates arabes incarcérèrent le saint dans l'île de Crète.
Dans sa prison, Joseph convertit un évêque iconoclaste, encouragea les détenus et en prépara certains à subir chrétiennement la peine capitale. Une intervention merveilleuse de saint Nicolas, jointe au paiement de la rançon par des amis, provoqua sa libération (après la mort de l'empereur Théophile, 20 janvier 842). Quand il revint à Constantinople, s'il ne retrouva plus son maître Grégoire († 20 novembre 842), Joseph eut du moins la joie de voir l'iconophilie victorieuse. Peut-être arriva-t-il à temps pour assister au triomphe de l'orthodoxie (mars 843).
Il reprit (843-850 ?) sa vie de reclus à Saint-Antipas en compagnie d'un autre disciple du Décapolite, l'ascète Jean. Après la mort de Jean, il se fixa près du tombeau (ou de l'église) de saint Jean Chrysostome (de 850 ? à 855 ?). Comme le nombre de ses...
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