Auteur : Eugenio VALENTINI.
 
Tome 8 - Colonne 1412
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Titre de l'article : JOSEPH-BENOÎT COTTOLENGO (saint), 1786-1842.
Début de l'article :
— Giuseppe Cottolengo naquit à Bra (Turin), le 3 mai 1786. Deux de ses frères devinrent prêtres, l'un dominicain et l'autre prêtre séculier ; une de ses soeurs se fit carmélite. Sa lenteur dans les études lui fut souvent cause d'humiliation, mais au séminaire on l'appellera « Cicéron ». C'est à un voeu fait à saint Thomas d'Aquin et à la Vierge qu'il attribuera son titre de docteur en théologie (Turin, 1816). Son guide et soutien, Emmanuel Amerano, est le recteur de la paroisse Saint-André. Giuseppe fréquente les leçons du chanoine Ferrero, ancien professeur de théologie de Turin, qui réunit à Bra quelques ecclésiastiques, puis il entre au séminaire d'Asti. Prêtre le 1413 8 juin 1811, il est nommé vicaire de Corneliano, où il se fait remarquer par son zèle et sa charité. En 1818, il devient chanoine du chapitre de l'église du Corpus Domini à Turin. Il connut alors Maria Nasi † 1832, qui jouera auprès de lui le rôle de Louise de Marillac auprès de Vincent de Paul. Une circonstance fortuite détermina la fondation de l'oeuvre de Cottolengo. En 1827, une lyonnaise se rend, avec son mari et ses trois jeunes enfants, de Milan à Lyon ; malade à Turin, les règlements interdisent de la recevoir à l'hôpital. Elle meurt, assistée de Cottolengo, qui voit là un signe du ciel : il se dévouera aux malades abandonnés. Il les accueille d'abord au petit hôpital de Volta Rossa, puis à Valdocco. En comptant exclusivement sur la Providence, — elle se manifestera sans discontinuer de façon admirable —, l'oeuvre, la Piccola casa della divina Provvidenza, se développe et s'ouvre à toutes les misères : orphelins, vieillards, estropiés, paralytiques, aveugles, sourds-muets, incurables, scrofuleux, épileptiques, idiots, filles repenties, etc, sans aucune distinction d'âge, de patrie ou de religion. A sa mort, la Piccola casa compte dix « familles » (groupes de personnes atteintes de la même maladie, vivant dans la même maison et sous un même règlement) pour les hommes et vingt-deux pour les femmes. Chacun travaille selon ses possibilités. Cottolengo a réparti les malades en groupes d'activité diverse ; pour les aider et les soigner, il a réuni de nombreuses personnes bien portantes. Il a été ainsi amené à fonder plusieurs communautés de...

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