Auteur : Pablo M. GARRIDO.
 
Tome 11 - Colonne 771
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Titre de l'article : OLIVÁN DE MALDONADO (ANTOINE), carme, † 1631.
Début de l'article :
— Né à Saragosse, Antonio Oliván de Maldonado fit profession au couvent des carmes de cette ville en janvier 1584 (Onda, Archivo carmelitano, Libro de profesiones del convento de Zaragoza 1525-1834, f. 24). Sans doute commença-t-il ses études de philosophie et de théologie dans le même couvent ; cependant en mai 1590 on le voit parmi les étudiants en théologie destinés au couvent de Huesca (Valence, Archivo General del Reino, ms 1425 : Acta capitulorum provincialium Aragoniae 1558-1628, p. 180). En 1597 il fut désigné comme lecteur des cas de conscience au couvent de Pampelune, où il enseigna aussi les lettres, et en 1603 se vit octroyer le grade de bachelier (ibidem, p. 208, 247). En 1606, lecteur de théologie à Saragosse, il y fut proposé pour le grade de licencié ou « presentado » (ibidem, p. 256) et en 1612 on lui concéda le titre de maître (p. 278). Déjà auparavant, le 10 août 1609, il était devenu prieur de Pampelune, confirmé dans cette charge « usque ad complementum sui triennii » (p. 262). En 1614 il est de nouveau au couvent de Saragosse comme commissaire et visiteur des couvents d'Aragon et de Navarre. En cette qualité il intervint dans la fondation du couvent des carmélites de l'Incarnation, 772 à Saragosse, par Doña Ana Carrillo, dont il était confesseur et directeur spirituel. En 1617 il fut choisi comme second définiteur de la province (p. 301) et fut en même temps prieur de Saragosse. Selon Faci (cf. bibl.), il contribua à faire entrer au couvent de l'Incarnation les soeurs Mariana et María Escobar, qui y firent profession en 1618 et l'illustrèrent par leurs écrits spirituels et leur sainte vie. Selon Velasco, qui suit en cela R. del Arco (cf. bibl.), Oliván occupait en 1633 la chaire des arts à l'université de Huesca, mais c'est chose impossible puisque les bibliographes ci-dessus mentionnés le font mourir en 1631. Il fut un bon prédicateur, estimé pour sa piété et sa doctrine ; on garde un tome de ses Sermones de Cuaresma ; ses Sermones de Santos, que l'on conservait à la bibliothèque du couvent de Saragosse et que le supérieur général Canali, à la date du 18 juillet 1628, l'avait autorisé à publier, n'ont pas paru (Rome, Arch. Gen. O. Carm., II C.O. 1...

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