Auteur : Teófilo APARICIO LÓPEZ.
 
Tome 11 - Colonne 773
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Titre de l'article : OLIVER (BERNARD), augustin, évêque, † 1348.
Début de l'article :
1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— Bernat Oliver naquit à Valence au cours du dernier tiers ou sur la fin du 13e siècle. Au dire de J. Jordan, chroniqueur des augustins, il était déjà fort bon latiniste et d'âge à s'établir quand il entra chez les augustins ; il y reçut l'habit des mains de Francisco Salelles † 1310. Il fut envoyé à Paris pour y compléter ses études de philosophie et de théologie ; il y obtint le grade de docteur et, selon certains chroniqueurs, il y aurait même enseigné quelque temps la théologie. Revenu en Espagne vers 1320, il occupa la chaire du Maître des Sentences à l'université de Valence. En 1320, il est nommé prieur du couvent augustin de cette ville ; par la suite il fut aussi définiteur et en 1329 provincial. Tomás Herrera (Alphabetum Augustinianum, Madrid, 1644, t. 1, p. 104 ; t. 2, p. 527) loue son gouvernement, son attachement à son ordre et les développements qu'il donna à sa province. Le roi d'Aragon Pedro IV choisit Oliver comme prédicateur et conseiller ; il l'envoya en 1334 à Avignon pour y traiter ses affaires. A cette occasion, Oliver prêcha devant le pape et les cardinaux (cf. H. Finke, dans Spanísche Forschungen der Goerres-Gesellschaft, t. 1/4, Münster, 1933, p. 376, 513-529). En 1336, Benoît XII nomma Oliver évêque de Huesca ; la consécration eut lieu en 1337. En 1345, notre augustin passa de ce siège à celui de Barcelone, d'où il fut promu à celui de Tortosa en 1346. Après une mission confiée par le Prince de Catalogne auprès du roi d'Aragon, Oliver mourut le 14 juillet 1348.
2. ŒUVRES.
— Oliver peut être considéré comme le premier écrivain spirituel des augustins d'Espagne. Son Excitatorium mentis ad Deum est l'ouvrage le plus important. L'ouvrage a probablement été écrit en latin ; il a été publié par B. Fernández (Madrid, 1911) d'après le manuscrit de l'Escorial b. III. 3 ; d'autres mss latins sont à la Bibl. nat. de Madrid (9286, 9358), à la Bibl. publique de Tarragone (40). Auparavant, B. Fernández avait publié une traduction castillane de 1478 par Diego Ordoñez (ms Escorial b. II. 19) sous le titre

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