Auteur : Francesco REPETTO.
 
Tome 11 - Colonne 781
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Titre de l'article : OLIVIERI (DOMINIQUE-FRANÇOIS), prêtre, 1691-1766.
Début de l'article :
— Domenico Francesco Olivieri naquit à Gênes le 1er novembre 1691. Docteur en théologie de l'université tenue en cette ville par les jésuites, il fut ordonné prêtre le 22 décembre 1714. A l'imitation de Paolo Segneri junior et Gio. Pietro Pinamonti, il s'adonne aux missions dans les paroisses de campagne, les inaugurant en 1713 alors qu'il est 782 diacre, avec Francesco Maria Ferralasco et Bernardino Centurione (futur évêque d'Ajaccio en Corse), à Quezzi, au Val Bisagno près de Gênes. Ce fut l'origine de la Congrégation des Missionari Rurali ou Suburbani, dont Benoît XIV (bref Ad pastoralis dignitatis fastigium du 4 septembre 1742) approuva les Constitutions, la plaçant sous l'autorité directe du Saint-Siège. En 1723, Olivieri était curé à Santa Croce di Moneglia, sur le golfe de Gênes. Il résigna sa charge en 1728 pour retourner à Gênes et y prêter assistance à Antonia Maria Solimani (en religion Giovanna Battista), fondatrice d'un nouvel ordre cloîtré, les Romite di San Giovanni Battista (couramment appelées Battistine). En 1749, il se rendit à Rome pour la fondation d'une autre Congrégation, celle des Missionari Battistini destinés aux pays schismatiques ou païens, approuvée par un bref pontifical du 22 septembre 1755. Il mourut à Gênes le 13 juin 1766. On n'a connaissance d'aucun ouvrage publié par Olivieri. Le couvent gênois des religieuses Battistine conserve deux recueils manuscrits, l'un de ses lettres, l'autre de matériaux pour sa prédication. Les lettres donnent des renseignements sur la fondation des Battistini et des Battistine. Le second recueil utilise les grands orateurs français et italiens (surtout Paolo Segneri senior) des 17e et 18e siècles ; on n'y remarque pas de tendances spirituelles originales. La vie spirituelle d'Olivieri est marquée par une dévotion particulière à saint Jean-Baptiste, très vénéré à Gênes. Olivieri trouve en lui un modèle d'austérité, de contemplation, de zèle et de prédication. Il voua au Précurseur deux des fondations religieuses auxquelles il fut mêlé de près. Celle des religieuses

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