— Né vers 1537, de Juan Ortiz et Juana Arias, Francisco Ortiz Arias devint franciscain observant de la province de Castille. Il était neveu d'un homonyme plus célèbre, Francisco Ortiz Yáñez, de la même province franciscaine (cf. infra) et de Miguel de Medina († 1578 ; DS, t. 10, col. 904-905), autre observant fameux de Castille, qu'il défendit contre l'inquisition.
Au cours du procès de ce dernier (1572-1578), Francisco écrivit au roi Philippe II, du couvent de Tolède (S. Juan de los Reyes) et de celui de Alcalá de Henares (S. Diego), allant jusqu'à dire que l'inquisiteur général et les dénonciateurs iraient en enfer, s'ils ne se convertissaient point, la prison de son oncle étant la plus infamante depuis celle du Christ ; le haut tribunal se contenta de lui faire des remontrances. Docteur en théologie, il eut un certain renom comme prédicateur et vécut jusque vers 1603.
Il écrivit un traité intitulé Los Misterios de la sacrosanta Pasión de Cristo Nuestro Señor (3 vol., Alcalá, 1578) divisé en 68 petits exposés et dédié à Anne d'Autriche, femme de Philippe II. Il publia aussi quelques Homilías desde Septuagesima hasta el tercer día de Pascua de Resurrección (Madrid, 1576). Le Remedio contra el pecado (Madrid, 1603 et 1608) est probablement de Francisco Ortiz Arias.
Wadding-Sbaralea, Supplementum, t. 1, p. 291. — Juan de San Antonio, Bibliotheca universa franciscana, t. 1, Madrid, 1732, p. 415. — N. Antonio, Bibliotheca hispana nova, t. 1, Madrid, 1783, p. 453.
Verdad y Vida, t. 4, 1946, p. 498 ; t. 5, 1947, p. 193-195. — Archivo Ibero Americano, t. 8, 1948, p. 480, 503. — Místicos Franciscanos españoles, t. 2, Madrid, BAC, 1948, p. 764. — A. Selke, El Santo Oficio de la Inquisición. Proceso de Fr. Ortiz, Madrid, 1968, p. 340-342.
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