Auteur : Mariano ACEBAL LUJAN.
Tome 11 - Colonne 1076
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Titre de l'article : OVANDO PAREDES (JEAN DE), frère mineur, 1553-vers 1610.
Début de l'article :
— Juan de Ovando Paredes naquit à Cáceres en 1553 d'une famille de la noblesse.
Il ne faut pas le confondre avec son cousin Juan Mejía de Ovando, natif aussi de Cáceres et de deux ans plus âgé, observant de la province de Castille, étudiant à Alcalá de Henares et qui publia un Ceremonial(Tolède, 1591). Les parents de notre Juan de Ovando, Cosme et Beatriz, eurent 11 fils et 6 filles ; parmi eux : Francisco (né en 1532, franciscain, supérieur de la province de San Miguel, auteur d'un
Breviloquium in quartum librum Magistri Sententiarum, Madrid, 1587), Diego (de l'ordre de Malte), Gome (franciscain de la prov. de San Miguel), Juan (de l'ordre de Malte), Mateo (notre fr. Juan), Jimena, Elvíra et María, toutes trois tertiaires franciscaines ; en 1586, 9 seulement restaient en vie. Un parent de la famille, don Juan de Ovando, fut président du Conseil des Indes en 1568. Juan entra en 1569 dans la province des observants de Santiago ; il étudia à Salamanque sous Juan de Rada et Diego de Estella, puis devint professeur de théologie : en 1581 il enseignait à León ; en 1583 à Oviedo, puis à Saint-Jacques de Compostelle ; de 1593 à 1596 à Salamanque (San Francisco) et de 1596 à 1607 à Valence. En 1601 il fut nommé premier lecteur de Salamanque ; de 1604 à 1607 il fut définiteur provincial ; en 1609 il était professeur émérite. Il mourut vers 1610. Homme très religieux, scotiste renommé et de doctrine sûre, il eut parmi ses disciples Hugo Mac Cawel (Cavelus) ; ses ouvrages furent de grande utilité. Bon représentant de la théologie scolastique et kérygmatique espagnole d'après Trente, il donna un renouveau à l'école scotiste du 16
esiècle et a sa place parmi les défenseurs de l'Immaculée Conception. Son premier ouvrage,
Discursus predicabiles super mysteria fidei(Alcalá, 1593 ; Brescia, 1603 ; Venise,
Corpus Christi, et des traités sur l'Incarnation, l'Épiphanie et la Trinité. On y trouve aussi une
Expositio in Symbolum Apostolorum, qui a été éditée à part (Alcalá, 1593) et dont l'auteur est douteux ; on l'attribue parfois à Juan Mejía...
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