— Né à Bogota (Colombie) le 15 juin 1670, Juan Antonio Oviedo passa à Guatemala pour y faire ses études ; il obtint le titre de docteur en théologie. Le 7 janvier 1690, il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus à Tepotzotlán (Mexique). Deux ans plus tard, il enseignait la philosophie au Colegio Máximo de San Pedro et San Pablo de Mexico. En 1703 il est chargé de la théologie morale au collège de Guatemala ; il y fait profession solennelle le 25 mars 1704 et en est le recteur en 1705. En 1707, il devient le socius du provincial du Mexique ; l'année suivante, il enseigne l'Écriture sainte à San Ildefonso de Puebla, dont il est recteur en 1711. Revenu comme recteur au collège de Guatemala (1714), il est en 1716 procureur de sa province en Espagne et à Rome. A son retour en 1719, il est recteur du collège de Puebla. Visiteur de la province des Philippines (1722), recteur du Colegio Máximo de Mexico (1726), il devient provincial du Mexique (Nouvelle-Espagne) en 1729. Ensuite il sera supérieur de la maison professe de Mexico (1733), assurera l'intérim du provincialat à la mort d'Antonio Peralta (1736), puis il travaillera comme préfet de la congrégation mariale du collège de Mexico, 1078 comme supérieur de la maison professe et comme recteur du collège de San Andrés à Mexico. Il mourut le 2 avril 1757. On peut classer les publications d'Oviedo en trois séries : 1) Des sermons, parmi lesquels Panegíricos de María Santísima y de los Santos (Madrid, 1718) ; Sermón de San Ignacio (Mexico, 1725) ; La quinta esencia del amor y compendio maravilloso de las finezas del Corazón de Jesús en el… Sacramento del Altar (Mexico, 1749). 2) Des biographies : d'Antonio Núñez de Miranda (Mexico, 1702 ; cf. DS, t. 11, col. 527-529) ; — de Pedro Speciali (1727) ; — des saints Stanislas Kostka et Louis de Gonzague (1727) ; — de saint François Régis (?) ; — de Joseph Vidal (1752) ; — de Juan de Ugarte, missionnaire en Californie (1753) ; — de Juan María Salvatierra, rédigée par Miguel Venegas, abrégée par Oviedo (1754). — On y peut joindre le Menologio de los Varones Ilustres (1747), reprise et continuation de l'oeuvre commencée par Fr. de Florencia, et l'Elogio de muchos Hermanos Coadjutores…...

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