— Né à Paris en 1719 ; entré dans la Congrégation de l'Oratoire en 1739, Biographie universelle de Michaud, t. 6, p. 642-45, en énumère plus de cinquante). Il meurt à Paris en 1803. Un certain nombre d'entre ces écrits intéressent dans une certaine mesure la spiritualité : La jouissance de soi-même, Paris, 1758, passe eu revue les principaux devoirs du chrétien ; La conversation avec soi-même, Paris, 1760 (approbation du Maître du Sacré palais de 1753), sur la nécessité de se recueillir et de s'étudier soi-même ; Le Tableau de la mort, Paris, 1761 ; Le chrétien du temps confondu par les chrétiens des premiers siècles, Paris, 1766… Spiritualité assez terre-à-terre et d'allure surtout philosophique. La publication en 1775 des deux volumes de fausses Lettres intéressantes du Pape Clément XIV montre le peu de sérieux avec lequel écrivait Caraccioli. Ses vies de Bérulle et de Condren ne font que résumer les vies antérieures.