Auteur : Lorenzo CERESOLI.
 
Tome 5 - Colonne 197
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Titre de l'article : FERRERO (BENIGNA CONSOLATA), visitandine, 1885-1916.
Début de l'article :
— Née à Turin le 6 août 1885 dans une famille profondément chrétienne, Marie-Benigna fait ses études à l'institut du Divin Coeur de Turin, puis reste au foyer familial. Elle fait voeu temporaire de chasteté avec l'autorisation de son confesseur en 1900 et commence en 1902 à mettre par écrit, sans suite, une sorte de journal spirituel ; on y trouve cette devise qui caractérise bien toute sa vie : « Sanctifier sa propre âme et celle d'autrui ; vivre de la vie d'union d'amour avec Jésus, travailler, prier ». En 1906, elle entre au monastère de la Visitation de Pignerol (Piémont) ; ce ne fut qu'un essai de quelques mois ; il semble que la supérieure ait été effrayée de la voie spirituelle où s'avançait Marie-Benigna. Le 30 décembre 1907, elle entrait au monastère de la Visitation de Côme où elle reçut le nom de Benigna Consolata ; jusqu'à sa mort, elle mènera une vie ignorée, apparaissant très fidèle à tous ses devoirs et très absorbée en Dieu. Benigna Consolata laisse un Journal (1902-1916) et des Notes du Journal (1908-1916), des prières diverses 198 et exercices de piété (vg un chemin de croix), dont les autographes sont conservés au monastère de Côme. Le tout a été dactylographié en 1959 et authentiqué par la curie épiscopale de Côme (2049 pages). Des extraits de ses écrits ont commencé à paraître dès 1917. Dans ces pages écrites au jour le jour, Benigna Consolata exprime ses lumières intérieures tout animées d'une confiance sans limite et d'un abandon total à l'amour infini de Dieu pour chacun ; elle sait que cette confiance et cet abandon exigent la pratique continuelle de l'abnégation de soi-même. Elle invite surtout à croire à l'amour de Dieu ; ses biographes l'appelleront l'apôtre de la miséricorde divine. Pour se prononcer sur ses états mystiques, il faut attendre la publication de son oeuvre. S'étant offerte en sacrifice le 30 juin 1916, fête du Sacré-Coeur, elle dépérissait rapidement et, après une courte période de dures souffrances physiques et spirituelles, expirait dans la paix le 1er septembre 1916, premier vendredi du mois, à 15 h 15. Huit ans après, ses restes furent transférés à l'église du monastère de Côme. Les actes des procès ordinaires en vue de la béatification ont...

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