— Une ceinture ou une corde était nécessaire aux religieux des deux sexes pour retenir leurs vêtements 376 (Saint Basile, Ep. II, 6. PG, 32, 231-232 ; Saint Benoit, Regula, cap. 55). Dans l'Écriture, il est parlé des lumbi praecincti soit à propos d'un guerrier prêt au combat, soit à propos d'un voyageur qui se dispose à se mettre en route, ou d'une personne prête à l'action (4 Reg. 4, 29 ; 9, 1 ; Job, 28, 3 ; 40, 2 ; Ps. 17, 40 ; Jer. 1, 17 ; Luc, 12, 35-40). Cette dernière idée a été retenue par saint Benoît quand il parle du sommeil des moines : « Vestiti dormiant et cincti cingulis aut fustibus… et ut parati sint monachi semper ; et facto signo absque mora surgentes, etc. » (Regula, cap. 22). D'autres règles prescrivent également de dormir vêtu et le corps ceint d'une ceinture ou d'une corde (Ancren Riwle, éd. Morton, p. 419 ; Regula eremitarum Oxoniensis, 17, éd. L. Oliger, dans Antonianum, III, 1928, p. 318 ; Reg. eremitarum Cantabrigiensis, 3, ibid., p. 306 ; Règle de reclus en angl., éd. L. Oliger, Antonianum, IX, 1934, p. 264-265, etc.). Les lumbi praecincti sont encore associés, dans l'Ecriture, aux idées de justice et de fidélité (Is. 11,5), de vérité (Ephes. 6, 14) et de force (Ps. 17, 33 et 40). On a été conduit à faire du cingulum un symbole de continence et de virilité (Saint Basile, Reg. fusius tract., 23. PG., 31, 981 ; Cassien, De coenob. Inst., L. I. ch. 2. PL., 49, 60-64, avec le commentaire de Gazée ; Evagre, Capita practica ad Anat. PG, 40, 1221 ; Dorothée, Doctrina, I, 13. PG., 88, 1634 ; saint Grégoire, Homil. in Ev., I, 13. PL., 76, 1123 ; Prière récitée par le prêtre en se ceignant du cordon avant la messe. Cf. Haeften, Disquis. monast., p. 553-554), car, remarque saint Césaire d'Arles. « Omnis virtus diaboli contra viros in lumbis, adversus feminas in umbilico est ventris ; de quo scriptum est : « Virtus eius in lumbis, et potestas in umbilico ventris eius » [Job, 40,11] (Epist. ad Caesariam, en append à la Regula sanct. virginum de...

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