Auteur : Félix vernet.
Tome 2 - Colonne 385
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Titre de l'article : CÉLIBAT ECCLÉSIASTIQUE.
Début de l'article :
— I.Histoire. —II
. Le célibat et les exigences spirituelles de la vie sacerdotale.
In I Tim.,hom. X, PG., 62, 547, et, plus tard, au XVI
esiècle, les protestants ont estimé que l'apôtre prescrit à l'évêque, au prêtre, au diacre, d'avoir une femme. Cette interprétation est en désaccord avec les textes de saint Paul lui-même souhaitant que ses correspondants soient « comme lui », non mariés, et indiquant les meilleures dispositions de l'âme au service de Dieu :
volo vos sine sollicitudine esse;
qui sine uxore est sollicitus est quae Domini sunt, quomodo placeat Deo,etc., I Cor., 7, 7, 32-35. Évidemment au clergé surtout il appartient d'avoir souci des choses du Seigneur et de lui plaire, et donc de vivre
sine uxore. Ce que saint Paul demande ce n'est pas que l'évêque, le prêtre, le diacre, soient mariés, mais qu'ils ne l'aient été qu'une fois ; l'accent porte sur μιᾶς, non sur δεῖ. Quant à l'ἀδελϕὴν γυναῖϰα, dont il est question plus loin, IX, 5, la traduction véritable est « une femme soeur » c'est-à-dire une chrétienne, non « une soeur qui soit notre femme », tout comme ἄνδρες ἀδελϕоί (, Act., XV, 7,...
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