Auteur : † Henri DEBOUT.
 
Tome 2 - Colonne 813
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Titre de l'article : CHAUMONT (HENRI-LOUIS-JOSEPH).
Début de l'article :
1. La préparation au sacerdoce. — 2. Le vicaire et les oeuvres. — 3. Le fondateur : la méthode des probations. — 4. Les fondations.
1. La préparation au sacerdoce.
— Né à Paris, le 11 décembre 1838, Henri Chaumont fut baptisé le 16 du même mois à Saint-Germain-des-Prés, sa paroisse. Issu de parents très chrétiens, il avait été consacré à la Sainte Vierge, par sa mère, dès avant sa naissance. Dès l'âge de sept ou huit ans, il avait le désir de se donner à Dieu et à l'apostolat ; il se passionnait à la lecture des Annales de la Sainte-Enfance. En 1846, ses parents le placèrent à Louveciennes dans une école clericale ; mais la Révolution de 1848 le ramena à Paris. Le 21 juin 1850, il fit sa première communion à Saint-Sulpice et le même jour il fut présenté à l'abbé Gaston de Ségur. Ce dernier présagea tout de suite qu'Henri était appelé au sacerdoce et il encouragea ses parents à l'y préparer. Mais bientôt après, l'enfant connut l'épreuve du scrupule à un degré tel qu'il dut renoncer à toute étude. Son père le mit alors en apprentissage chez un horloger, excellent chrétien. Au bout de quatre années, le 3 avril 1855, l'enfant, qui avait persévéré dans sa vocation, et qui n'avait pas craint de consacrer à l'étude tous ses loisirs, entra au petit séminaire de Versailles. Mais deux ans plus tard, sa santé l'obligea à rentrer dans sa famille pour y continuer ses classes. En 1858, Mgr de Ségur l'envoya au séminaire de philosophie de Montmorillon où il reçut la tonsure. L'année suivante, Henri entrait au grand séminaire d'Issy, et, le 1er octobre 1860, il était admis à Saint-Sulpice, à Paris. Dès les premiers jours de son arrivée à Issy, une circonstance providentielle décida sa vocation salésienne : on lisait au réfectoire les lettres de S. François de Sales ; le jeune séminariste consacra dès lors tous ses instants de liberté à lire et annoter les oeuvres du saint évêque. En 1862, on lui confie un catéchisme à Saint-Sulpice. Le 20 décembre de la même année, il reçoit le diaconat, et avec quelques-uns de ses confrères, il conçoit le dessein de fonder une société...

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