Auteur : Jean GAILLARD.
Tome 5 - Colonne 247
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Titre de l'article : FEU.
Début de l'article :
— Le symbolisme du feu, dans la Bible et dans la littérature chrétienne, sert à exprimer tantôt la transcendance de Dieu, tantôt les effets bouleversants et transformants de sa présence dans les créatures spirituelles. — 1. Le feu, signe de la présence et de l'action de Dieu.— 2.
Symbole de la transcendance divine.— 3.
La charité, participation au feu divin. —4.
Les liturgies du feu.
1°
Le feu dans la création.
Ex.22, 5 ;
Juges15, 4-5 ;
Isaïe30, 14 ; 44, 12-19 ; 64, 1 ;
Jér. 22, 7 ;
Job28, 5 ;
Ps.120 (119), 4 ;
Eccli.11, 32 (34) ; 22, 24 (30) ; 28, 10-12 (12-14) ; 28, 22-23 (26-27) ; 38, 28 (29-31) ;
Prov.30, 16 ; etc. La Bible fait une grande place à la signification religieuse du feu. Il semble que le peuple hébreu ait éprouvé, plus encore que les autres peuples de l'antiquité, une admiration mêlée de frayeur pour cette force redoutable, image de la vie et agent de destruction, qui semble venir du ciel (
Ex.20, 18), mais que l'homme est capable de capter et de reproduire (
Eccli.43, 4 : le soleil l'emporte pourtant de loin sur la fournaise attisée par les hommes). Divinisé dans les religions païennes (
Sag.13, 2), le feu est une créature de Dieu (
Eccli.43, 5, 21, [23]), qui accomplit ce qui lui a été ordonné (
Baruch6, 54, 62) et qui est invitée à louer son Créateur dans le concert universel (
Ps.148, 8 ;
Dan.3, 66 : cantique des trois jeunes hommes dans la fournaise). Saint François d'Assise reprend l'invitation dans son
Cantico delle creature: « Laudato sei, mi' Signore, per frate foco per lo quale ennallumini la nocte ; ed ello è bello et iocundo et rubustoso et forte ».
[...]
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