1. Notions. — 2. Consécration
à Dieu.— 3.
Séparation du monde et des affaires séculières.—
4. Obligations touchant la vie parfaite.Cet article ne traite point ce qui concerne directement la perfection des prêtres et leurs obligations (voir PRÊTRES). Il laisse également de côté ce qui regarde la formation des clercs (voir SÉMINAIRES). Il vise uniquement à préciser, du point de vue spirituel, ce qui a trait aux clercs en général.
Dictionnaire Grec-Français, au mot ϰλῇρος). C'est dans ce sens général de sort ou d'héritage que le mot est employé par les Septante, par le Nouveau Testament, les Pères apostoliques et les apologistes du IIe siècle (G. Kittel, Theologisches Wörterbuch zum Neuen Testament, Stuttgart, 1938, au mot ϰλῇρος). Mais peu à peu, dans la langue chrétienne, le mot a pris une signification spéciale de domaine attribué à une église, de fonction religieuse, et a fini par désigner l'ensemble des personnes chargées de ces fonctions, le clergé.
Clément d'Alexandrie l'emploie déjà dans ce sens (Quis dives salvetur, 42, 2 : PG., 9, 648 B ; éd. Stählin, t. 3, p. 188, ligne 6) et de façon plus nette, Origène (Hom. 11 in Jerem, n° 3 ; PG., 13, 369 C) et S. Hippolyte (Refutatio omnium haeres., X, 12, 22, éd. Wendland, p. 249, ligne 24-25). C'est le sens tout à fait courant au IVe siècle.
En latin le mot clerus, s'il a parfois dans la langue administrative impériale le sens de sort, n'a guère chez les chrétiens d'autre signification que celle de clergé et de cléricature (Thesaurus linguae latinae, au mot clerus). Ainsi déjà chez Tertullien, De monogamia, 12 ; S. Cyprien, Epist. 14, 1, éd. Bayard, p. 39, Coll. Les Belles-Lettres. Les dérivés clericus,...
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