Auteur : Joseph-Marie CANIVEZ.
Tome 2 - Colonne 1544
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Titre de l'article : CONRAD DE BRUNDELSHEIM.
Début de l'article :
—Conrad, abbé de Heilsbronn (Fons salutis), ancienne abbaye cistercienne située en moyenne Franconie, mourut en 1321, avec la réputation d'un solide théologien scolastique, qui s'était pétri la mémoire de textes bibliques. C'est ce que nous révèlent les sermons qui lui sont généralement attribués, intitulés
Sermones Socci, et conservés dans les manuscrits 59, 60 et 124 de la bibliothèque de Stuttgart provenant de l'ancienne abbaye de Zwiefalten, et surtout 307 à 312 de la bibliothèque d'Erlangen, qui s'enrichit jadis des opulentes dépouilles littéraires de Heilsbronn. Dès la fin du XV
esiècle, ces sermons furent imprimés : à Augsbourg en 1476 les sermons
de tempore,les deux parties, hiver et été ; de même à Deventer en 1480 ; à Strasbourg en 1484. Les sermons
de Sanctisparurent aussi à Deventer en 1477, à Reutlingen en 1478 et à Strasbourg en 1484 (n
os14825 à 14829 de Hain et 7408 à 7413 du
Gesamtkatalog der Wiegendrucke,t. 7, col. 8). Le titre
Sermones Socciet l'attribution à l'abbé Conrad constituent une énigme non encore résolue définitivement. Le ms. 309 d'Erlangen porte en tête ces mots significatifs
Sermones dni.
cunradi de brundelshem olim abbatis : heylsbrunn dicti in soccis.Une déclaration similaire se lit dans le ms. 308, fol. 333. Ailleurs le mot
soccusest devenu le nom propre de l'auteur :
O socce bone tuo nos sermone ediffica…(ms. 307) ;
Incipit Soccus de sanctis(ms. 310) ;
Hec docuit soccus moribus bene doctus(ms. 311) ;
Sermones
de sanctis socci quondam abbatis in fonte salutis (ibidem).L'édition d'Augsbourg (1476) se termine sur ces mots :
Sermones elegantissimi Succi de tempore…Ce
succiest commenté en 1484 : « sic nuncupati cum de succo, id est de medulla sacre pagine… collecti ». Michael Greyff, l'éditeur de Reutlingen (1478), en fait le nom d'un moine de l'ordre de Cîteaux : « Sermones fratris soccis ord. cisterc. ». A Deventer (1477 et 1480) on possédait plus de précision, paraît-il, et l'éditeur...
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