Auteur : Marie-Albert GENEVOIS.
 
Tome 2 - Colonne 2329
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Titre de l'article : CORMIER (HYACINTHE-MARIE) dominicain, 1832-1916.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Caractéristiques.
1. VIE.
— Hyacinthe-Marie Cormier est né à Orléans le 8 décembre 1832. Après avoir reçu la première éducation chez les Frères de la Doctrine Chrétienne de la paroisse Saint-Paul, il entra, en octobre 1845, au petit séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin. Six ans plus tard, il passait au grand séminaire d'Orléans. Il fut ordonné prêtre le 17 mai 1856. Le 28 juin, il prend l'habit dominicain à Flavigny. Profès temporaire le 29 juin 1857, il part bientôt pour Rome, où il remplit l'office de secrétaire du Père Jandel, maître général, qu'il accompagne dans ses visites canoniques en Italie, Autriche, Dalmatie et Pologne. C'est là que sa tournure d'esprit prend la nuance particulière qui le caractérisera jusqu'à la fin. En 1858-1859, il est sous-maître des novices à la Quercia, puis à Sainte-Sabine où il devient pro-maître, en octobre 1859, quelques mois à peine après sa profession solennelle, 23 mai. En avril 1861, le noviciat généralice est transféré à Corbara, en Corse, où Cormier, demeuré père maître, est prieur à partir de juin. Il est, à cette occasion, fait lecteur en théologie. Il dirige le couvent et le noviciat de Corbara jusqu'à la division administrative, 4 juillet 1865, qui rétablit en France une province dominicaine de Toulouse : il en est nommé le premier provincial. La confiance de ses frères le maintient dans cette charge jusqu'en 1874. Elle l'y rappellera de 1878 à 1882. De 1874 à 1878, il 2330 est prieur du couvent de Marseille ; de 1882 à 1888, prieur de Toulouse. Il s'occupe alors, durant quelques mois, de la fondation d'un couvent à Biarritz, mais le priorat de Saint-Maximin lui est confié en 1889. Il n'en achève pas le triennat. Le Père Frühwirth, devenu maître général en 1891, le prend à cette date comme socius, en le nommant provincial titulaire de Terre sainte et le créant maître en théologie. En 1896, il reçoit la charge de procureur général et, en 1904, il est élu maître général. Il devait mourir à Rome, en odeur de sainteté, quelques mois après le terme de son mandat, le 17 décembre 1916. Toute la vie de H.-M. Cormier se passa donc dans le gouvernement de sa famille religieuse : de là les...

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