Auteur : Pascal PIRIOU.
 
Tome 2 - Colonne 2433
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Titre de l'article : COUDRIN (PIERRE-MARIE-JOSEPH),
Début de l'article :
fondateur de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie et de l'Adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement de l'Autel, dite de Picpus, 1768-1837. — 1. Vie. 2. Développement des congrégations. — 3. Spiritualité. — 4. Auteurs spirituels picpuciens.
1. — VIE
Pierre Coudrin est né à Coussay-les-Bois (Poitou) le 1er mars 1768, dans une famille foncièrement chrétienne qui eut huit enfants. Son père, François-Abraham, récitait chaque jour les psaumes de la pénitence pour obtenir à ses enfants « la grâce d'être préservés de toute faute mortelle » (Notes manuscrites de la mère Justine, 2434 p. 1). L'influence d'un oncle, l'abbé Rion, qui devait plus tard mourir pour la foi, jointe à celle de saint André-Hubert Fournet, qui fut son confesseur pendant ses jeunes années, développa en lui l'attrait du sacerdoce. Il fit ses études ecclésiastiques au séminaire et à l'université de Poitiers, où il conquit les diplômes de bachelier, licencié et maître ès arts (1786-1788). La Révolution ayant obligé les évêques à s'éloigner, il dut, pour se faire ordonner prêtre (4 mars 1792), se rendre à Paris, au séminaire des Irlandais, où il savait que se tenait caché Mgr de Bonal, évêque de Clermont. De retour à son village natal, il remplaça un moment le curé de la paroisse, chassé par suite de son refus de prêter le serment schismatique. Lui-même dut bientôt s'éloigner et se cacher, après avoir mis ses compatriotes en garde contre un prêtre jureur. De juin à octobre 1792, il s'enferma dans un grenier du château de la Motte d'Usseau, non loin de Châtellerault. Un jour de septembre, durant son action de grâces, il eut la révélarion de l'Institut qu'il devait fonder. « Il lui sembla voir réunis autour de lui une société de missionnaires destinés à répandre partout la lumière de l'Évangile. Dieu lui manifesta aussi qu'il y aurait une Congrégation de femmes en union avec celle des missionnaires. Il vit jusqu'à la maison où elles devaient s'établir »...

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