Auteur : Matthieu VERJANS.
 
Tome 2 - Colonne 2625
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Titre de l'article : CROONENBORGH (MATHIAS), Frère mineur récollet, † 1684.
Début de l'article :

— Né à Venlo (Limbourg) au commencement du 17e siècle, Mathias Croonenborgh entra chez les Frères mineurs récollets de la province de Germanie inférieure, fut lecteur de philosophie, deux fois gardien à Boetendael et confesseur de plusieurs communautés 2626 religieuses. Il mourut à Ruremonde le 28 mars 1684. On peut le considérer comme un des meilleurs écrivains spirituels des Pays-Bas à cette époque et les nombreuses éditions de ses ouvrages manifestent un renouveau de vie ascétique et mystique. Son livre le plus répandu (au moins 12 éditions), traduit en français (encore en 1928, L'oraison simplifiée, coll. Amor, Paris-Bruxelles, éd. E. Coppens) et en allemand, est intitulé : Fonteyne der Liefden van den ghekruysten Jesus (Fontaine d'amour de Jésus crucifié), Bruxelles, 1670. Il traite de l'oraison intérieure (surtout de l'oraison de présence de Dieu et de simple regard) et contient un exercice aux cinq plaies de Jésus-Christ. Son oeuvre principale Geestelycken Leydtsman (Directeur spirituel), en 4 parties, Bruxelles, 1679, propose surtout la méditation et la vie d'union avec Dieu. Ses autres livres sont : Christelyck Onderwys (Enseignement chrétien), Bruxelles, 1673, conseils pratiques pour le choix d'un état ; Troost in den Noodt ende inde Doodt (Consolations dans les peines et à l'heure de la mort), Bruxelles, 1682 ; Troostelyck Onderwys (Enseignement consolant), traité sur les scrupules, réimprimé souvent, Bruxelles, 1685 ; De twee geestelyke Kolomnen van de H. Kerke (Les deux colonnes spirituelles : la confession et la communion), Anvers, 1692.

S. Dirks, Histoire littéraire et bibliographique des Frères mineurs dans les Pays-Bas, Anvers, 1885, p. 287. — M. Verjans, P. Mathias Croonenborch O. F. M., OGE, t. 8, 1934, p. 214-217. — P. Pourrat, La spiritualité chrétienne, Paris, t. 4, 1928, p. 529. — A. Sanderus, Chorographia sacra Brabantiae, t. 3, La Haye, 1727, p. 127.

Matthieu VERJANS.

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