Bases scripturaires. — 2.
Les Pères. — 3.
Le moyen âge. — 4.
De la Renaissance à la Révolution française.
—5.
Du19
e
siècle à nos jours. — 6.
Méditation des fins dernières et mystère chrétien.
incipit à de nombreux traités des fins dernières : « En toutes tes actions, souviens-toi de tes fins dernières et tu ne pécheras jamais » (Eccli. 7, 36 ; d'après la Septante et la Vulgate). Le second texte souvent cité est, selon la Vulgate : « Ah, s'ils avaient la sagesse ! s'ils comprenaient et s'ils prévoyaient leurs fins dernières ! » (Deut. 32, 29). Ces deux textes donnent le ton habituel de la considération des fins. Ils soulignent son rapport à la conversion, à la purification de l'âme. Ils ont commandé bien des exégèses plus ou moins accommodatices, en particulier l'application systématique à la destinée individuelle de tous les textes qui visaient en premier lieu le destin d'Israël comme peuple et le jugement collectif. Ainsi l'aspiration à l'avènement glorieux du Seigneur se réduit bien souvent à la vigilance où doit nous maintenir l'incertitude de l'heure de la mort. Rien d'illégitime en cela, mais un certain appauvrissement.
— Laissant de côté les « lieux » classiques (on les trouvera aisément dans les articles CIEL, ENFER, ESCHATOLOGIE, etc), indiquons plutôt l'une ou l'autre avenue parfois négligée.
Sur les paragraphes qui suivent, cf J. Guillet, Thèmes bibliques, coll. Théologie 18, 2e éd., Paris, 1954 ; — Art. Jugement, DBS, t. 4, 1949, col. 1321-1394 (R. Pautrel et D. Mollat) ; — H.-M. Féret, La mort dans la tradition biblique, dans Le mystère de la mort et sa célébration, coll. Lex orandi 12, Paris, 1951. Nous les avons...
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