Auteur : Joseph A. FITZMYER.
Tome 4 - Colonne 32
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : ÉBIONITES
Début de l'article :
— On appelle ébionites une secte de juifs chrétiens vivant en Palestine et en Syrie entre le second et le cinquième siècle. Nos connaissances, limitées, sur les ébionites viennent principalement de la littérature patristique et sont souvent difficiles à interpréter. On trouve des bribes d'information dans Justin, Irénée, Tertullien, Origène, Hippolyte, Eusèbe, Philastre, Jérôme et Théodoret ; Épiphane leur consacre le chapitre 30 de sonPanarion.Il s'agit en plusieurs cas d'emprunts littéraires, en sorte qu'il n'est pas facile de discerner quand l'auteur s'appuie sur des sources indépendantes. Dans la préface de sa
Theologie und Geschichte des Judenchristentums(Tubingue, 1949), H. J. Schoeps pense établir un nouveau repère dans l'étude des ébionites : il est le premier, en effet, à tenir compte des données de la littérature rabbinique et de la traduction de l'ancien Testament par l'ébionite Symmaque. Des critiques compétents n'ont pas été convaincus, aussi préférons-nous limiter notre étude aux sources patristiques et à la littérature pseudoclémentine, renvoyant le lecteur, pour le reste, aux livres et articles de Schoeps (voir bibliographie). — 1.
Nom.— 2.
Histoire.— 3.
Littérature ébionite.— 4.
Doctrine spirituelle et pratique(Les références à Migne, lorsqu'elles renvoient au même ouvrage, ne sont pas répétées).
Nom.
ebionitae, que l'on trouve dans saint Jérôme (
Ep.112, 13, PL 22, 924) et
Ho
m
. in Genesim3, 5, PG 12, 179a ;
Ho
m.
in Lucam17, PG 13, 1844b). Une autre forme latine est
ebionaei, qu'on lit dans saint Irénée (
Adversus haeresesI, 26, 2 ; v, 1, 3 ; PG 7, 686b, 1122c), traduction littérale du grec Ἐβιωναῖοι (III, 21, 1, 946b ; traduction littérale de l'araméen
‘ebyônâyê, dérivé de l'hébreu
‘
ebyônîm, signifiant « les...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
16 pages.