Auteur : Émile BERTAUD et André RAYEZ.
Tome 4 - Colonne 62
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Titre de l'article : ÉCHELLE SPIRITUELLE.
Début de l'article :
— Le genre littéraire de l'échelledécrit d'une manière métaphorique aussi bien les degrés des créatures que l'ascension de l'âme vers Dieu et les progrès de la vie spirituelle. — 1
. En dehors du monde chrétien.— 2.
Données scripturaires.— 3.
Développement historique. — 4.
Le genre littéraire.
1.
EN DEHORS DU CHRISTIANISME
° En Orient et en Égypte.
Bulletin de l'association G. Budé, mars 1956, p. 105). L'échelle par laquelle l'âme monte au ciel est tenue par la déesse Hathôr ou par Rê et Horus (Ph. Virey,
La religion de l'ancienne Égypte, Paris, 1910, p. 239 ;
La Genèse, éd. et trad. A. Clamer, Paris, 1953, p. 365). — En Assyro-Babylonie, les ziggurats ou tours à étages montaient vers le ciel à la rencontre du dieu (cf
Catholicisme, t. 3, 1952, col. 1252). En Chine, Confucius, † 479 avant Jésus-Christ, distinguait cinq degrés de perfection : l'homme vulgaire, le disciple de la sagesse, le sage, le parfait, le saint (J.-B. Kao,
La philosophie du… Confucianisme, Paris, 1938, p. 53-55). L'école taoïste (4
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esiècles) s'efforçait de décrire les stades par lesquels on s'élève à l'union parfaite avec le « ciel mystérieux » (H. Maspéro,
La Chine antique, Paris, 1927, p. 497-500 ;
Le Taoïsme, Paris, 1950). Les différents systèmes de la philosophie indienne détaillent plus ou moins les divers degrés de
La philosophie indienne,...
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