Auteur : Friedrich ZOEPFL.
Tome 4 - Colonne 86
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Titre de l'article : ECK (ECCIUS, ECKIUS, MAIER ; JEAN), théologien catholique, 1486-1543.
Début de l'article :
— 1.Jeunesse. — 2.
Polémique anti-luthérienne.— 3.
Écrits spirituels et dernières controverses. — 4.
Jugement.
Jeunesse.
Ecciuset
Eckius; Bavière, canton de Memmingen), le 13 novembre 1486, dans une famille de paysans, qui était depuis des générations dans la dépendance du monastère d'Ottobeuren. A neuf ans, son oncle Martin Maier, curé de Rottenbourg-sur-le-Neckar, l'initie aux premiers éléments du savoir et de la Bible. En avril 1498, Martin l'envoie à l'université d'Heidelberg étudier les arts libéraux et la philosophie. En février 1499, Eck arrive
Logices exercitamenta(Strasbourg, 1507 ; retravaillés et réédités en 1517 :
Elementarius dialectice), dans celle d'écrivain. Il y rencontre Jean Geiler de Kaysersberg. Il est ordonné prêtre en 1508 dans cette ville de Strasbourg qu'illustra Geiler. En 1510, il sollicite et obtient une chaire de théologie à Ingolstadt. Il tirait alors son principal revenu d'un canonicat de la cathédrale d'Eichstätt. Il remplace l'évêque d'Eichstätt, chancelier en titre, comme prochancelier, auprès de l'université. En raison de son intense activité, de son ouverture aux problèmes du temps, il devient bientôt une personnalité dont la renommée dépasse largement les cercles universitaires. Dans son
Chrysopassus praedestinationis(Augsbourg, 1514), il aborde audacieusement le problème des rapports de la grâce et de la prédestination, qu'il cherche à éclairer à la lumière de saint Augustin, qu'il tient en haute estime. Poussé par le grand banquier augsbourgeois Fugger, il s'attaque au même moment au problème, débattu depuis...
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