Auteur : Émile BERTAUD.
Tome 4 - Colonne 553
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Titre de l'article : ÉLÉVATIONS SPIRITUELLES.
Début de l'article :
—1.
Le genre.— 2.
Des origines au17
e
siècle.— 3.
Du17
e
siècle à nos jours.
De fide orthodoxa3, 24, PG 94, 1089c), formule reprise équivalemment par tous les catéchismes. L'âme s'élève vers Dieu par une succession de pensées et d'affections. Depuis le 17
esiècle on a pris l'habitude d'appeler
élévationsdes méditations où la beauté des pensées, l'ardeur des sentiments et une certaine magnificence de style aident l'âme à s'élever vers Dieu. On en reparlera à l'article MÉDITATIONS ; on voudrait ici définir le genre de l'élévation spirituelle et en signaler un certain nombre d'exemples.
1. Définition du genre.
L'idée.
RépubliqueVII, 517b, éd. É. Chambry, coll. Budé, Paris, 1933, p. 149). Plotin explique la montée, ἀναγωγή, « vers le Bien et le principe premier » (
EnnéadesI, 3, 1, éd. É. Bréhier, coll. Budé, t. 1, Paris, 1924, p. 62). La même idée se retrouve à profusion chez les auteurs chrétiens. Le pseudo-Denys reprend 34 fois le seul mot ἀναγωγή (
Dionysiaca, t. 2, Paris, 1950, p. 1587). L'expression équivalente apparaît d'ailleurs à bien des pages de la Bible, « Je lève les yeux vers toi qui habites aux cieux » (
Ps.123, 1) ; « Que ma prière s'élève devant toi comme l'encens » (
Ps.141, 2) ; « Cherchez, goûtez les biens d'en haut » (
Col.3, 1-2). C'est le
Sursum cordade la liturgie, signalé déjà par saint Cyprien (
De oratione dominica31, PL 4, 539b)....
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