Auteur : Camille HONTOIR.
Tome 4 - Colonne 575
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Titre de l'article : ÉLIE DES DUNES, cistercien, † 1203.
Début de l'article :
— Élie, pour la première fois à la fin du 15esiècle, est appelé « de Coxyde », partie du littoral de Furnes où s'élevait l'abbaye. Malgré sa célébrité, son entrée aux Dunes n'est notée nulle part. Il put y venir d'un autre monastère, comme prieur, peu avant son élection. Le fait que Gauthier résignant l'abbatiat en 1179 appelle à lui succéder Hacket, ancien doyen de Saint-Donatien à Bruges, qu'il avait envoyé en 1175 à la fondation de Ter Doest, et que, à la mort de celui-ci en 1185, il reprend la crosse jusqu'en 1189, prouve la pauvreté en hommes de valeur d'une communauté cependant florissante. On met gratuitement au compte de légendes la générosité de Richard Coeur de Lion envers Élie. Des propriétés en Angleterre qui favorisaient le commerce de laines de l'abbaye avec les anglais, des envois
Eccli.31, 1). C'est une allégorie presque continuelle de l'Écriture, où il développe les qualités que doit posséder un bon supérieur et le vice prinçipal qui le guette : l'orgueil, cette superbia quae, natione coelestis, sublimium mentes inhabitat. Adam de Perseigne, son contemporain, cite ce passage dans une lettre (PL 211, 662c) en disait « ut ait quidam sanctus ». Le second sermon commente : Si quis diligit me (
Jean14, 23). Le précepte lui paraît contenir dans leur relation avec Dieu la physique, l'éthique, la logique, la politique, la prospérité des affaires publiques. Il décrit ensuite le rôle et la place que tient Jésus auprès de ses fidèles, il vient à eux tanquam mercator, tanquam magister, tanquam iratus (judaeis signo quaerentibus), tanquam medicus, tanquam hospes. Les citations de...
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