Auteur : Kurt KÖSTER.
 
Tome 4 - Colonne 584
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Titre de l'article : ÉLISABETH et EGBERT DE SCHOENAU, bénédictins.
Début de l'article :
1. EGBERT DE SCHOENAU, écrivain mystique et prédicateur, † 1184.
— 1° Vie.
— Egbert est issu d'une famille noble, qui avait ses terres dans la région de Cologne et de Bonn ; les biens, du côté maternel, se trouvaient en Westphalie et en Saxe, sans pouvoir préciser davantage. Du père nous ne connaissons que le prénom, Hartwig ; de la mère il ne nous reste même pas de prénom. Des autres frères et soeurs d'Élisabeth et d'Egbert on ne connaît que le nom de Ruother (Ruocher), qui, en 1156-1163, fut prieur des prémontrés de Pöhlde (Harz). Le parrain d'Egbert, son grand-oncle maternel, l'évêque Egbert de Münster, † 1132, hautement loué par saint Bernard pour sa diplomatie, appartenait au conseil de l'empereur Lothaire ; il avait d'abord été écolâtre et doyen du chapitre cathédral de Cologne. Un neveu, Simon, avant d'entrer chez les bénédictins de Schönau, où il sera abbé, avait été prévôt à Saint-Géréon, à Cologne. Trois parentes, Guda, Hadewig et Reginlind, entrèrent dans le couvent des nobles augustines à Saint-Thomas près d'Andernach ; une autre, à Schönau, où elle succéda en 1154 à Élisabeth comme magistra. La date de naissance d'Egbert est inconnue, mais elle est d'avant 1132, année où meurt son parrain ; nous ne savons pas s'il était l'aîné ou le cadet d'Élisabeth. Vraisemblablement, dès sa jeunesse, il fut chanoine au chapitre des Saints-Cassius-et-Florent (aujourd'hui église cathédrale) à Bonn. Ami et compagnon de Renaud de Dassel † 1167, plus tard archevêque de Cologne et chancelier de Frédéric Ier, ils étudièrent ensemble, probablement aux environs de la quarantaine, à Paris (?) près du maître Adam du Petit-Pont † 1181. Après un pèlerinage à Rome en 1155, Egbert décide d'entrer chez les bénédictins de Schönau, cédant aux instances réitérées de sa soeur et contre le gré de la famille. Il renonce ainsi à une carrière brillante dans le clergé séculier et, en 1166, refuse d'être mis à la tête d'une grande église de l'évêché d'Utrecht, place que lui offrait l'archevêque Renaud. Élu abbé de Schönau en 1165 /1166, il meurt le 28 mars 1184.
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