Auteur : Irénée NOYE.
Tome 4 - Colonne 652
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Titre de l'article : ENFANCE DE JÉSUS (DÉVOTION A L’)
Début de l'article :
— Pendant longtemps il n'y a pas eu de « dévotion à l'enfance du Christ », s'il est vrai que toute dévotion particulière comporte « certaines pratiques religieuses » dont une des caractéristiques est qu'elles restent facultatives (Bremond, t. 9, p. 2). Pour comprendre dans quelle continuité vient s'insérer la dévotion proprement dite, demandons-nous quelles attitudes les auteurs ou les fidèles ont prises en face de l'enfance de Jésus, quelle place le Christ enfant a tenue dans leur pensée ou leur piété. — 1.Visée doctrinale des Pères.— 2.
Piété médiévale. — 3.
Essor de la dévotion au17
e
siècle. —4.
Survivances et résurgences.
Mt.2 et
Luc2 sont aussi brefs qu'explicites sur cette adoration ou ces hommages. La réflexion chrétienne imaginera la prière de Marie avant la nativité ou devant la crèche, la joie de Siméon tenant entre ses bras le salut d'Israël ; elle appliquera à l'enfance de Jésus l'hommage des anges, que
Héb.1, 6 entendait de l'incarnation en général. Durant les premières générations chrétiennes, on considérait sans doute le mystère du Christ dans son ensemble, ce qui ne portait guère à accorder à l'un des moments de la vie du Sauveur, — hormis son « heure », — une importance particulière. La vie chrétienne aussi bien que les controverses christologiques (docétisme, marcionisme, manichéisme) amenèrent bientôt théologiens et prédicateurs à envisager les divers temps du séjour terrestre du Fils de Dieu. Ils ne pouvaient éluder la phase initiale de l'incarnation, d'autant qu'elle fournissait de solides arguments pour montrer
Pères,surtout
grecs,est d'abord
théologique, dans les traités polémiques comme dans les prédications pour les fêtes de...
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