Auteur : Jean-Hervé NICOLAS.
Tome 4 - Colonne 1208
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Titre de l'article : ESPÉRANCE.
Début de l'article :
— Nous nous attacherons à préciser le rôle de l'espérance dans la vie spirituelle, ainsi que les conditions de son exercice et de son développement. Il nous faudra rappeler les données essentielles de la théologie pour résoudre les problèmes de spiritualité qui se rattachent à cette vertu. De ce point de vue il importe d'abord d'établir la valeur propre de l'espérance : l'espérance n'est pas une des tares que le feu des purifications doit brûler, elle ne peut être rangée en un stade inférieur de la vie spirituelle, car elle constitue un des éléments nécessaires de la perfection à ses degrés les plus élevés. Ceci fait, et avant de considérer l'espérance dans le déroulement de la vie spirituelle, il faudra étudier sa nature et la situer, dans l'organisme surnaturel, par rapport aux autres vertus.
1.Valeur propre de l'espérance. — 2.
Nature de l'espérance et place dans l'organisme spirituel.— 3.
Exercice de l'espérance.
Rom.9, 4). Israël est le peuple de la promesse ; le livre qui raconte son histoire est le livre de l'espérance (A. Gelin,
Les idées maîtresses de l'Ancien Testament, coll. Lectio divina 2, Paris, 1948, p. 27), parce que toute son histoire est tendue vers la réalisation de la grande promesse, dont il est le premier objet pour en être ensuite le dépositaire, le bénéficiaire, l'instrument de sa réalisation. Cette promesse est celle faite à Abraham (
Gen. 12, 2-3 ; 13, 14-18), dans laquelle saint Paul nous apprend à lire la promesse du Messie et de l'Église (
Gal.3, 6-9 et 15-18). N'était-elle pas la reprise et une première...
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