Auteur : Maur STANDAERT.
 
Tome 4 - Colonne 1521
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Titre de l'article : ÉTIENNE DE SALLAY (SALLEY, SALLAI, SAWLEY), † 1252,
Début de l'article :
abbé cistercien, appelé aussi Étienne d'Easton (du lieu de sa naissance, dans le district de Cleveland, Yorkshire), Étienne de Newminster ou de Fountains (monastères où il fut abbé). — Étienne entra au monastère de Fountains (Yorkshire) ; il y remplit durant plusieurs années les fonctions de cellérier. En 1223, on le trouve abbé à Sallay, dans le doyenné de 1522 Craven (Yorkshire), aux confins du Lancashire. En 1234, il est abbé de Newminster (Northumberland), d'où était issu Sallay. Enfin en 1247, Fountains, maison-mère de Newminster, l'élit abbé. La mort le surprend le 6 septembre 1252, tandis qu'il se trouve dans une maison-fille de Fountains, Vaudey (Lincolnshire). C'est là qu'il fut enterré, au chapitre, ubi miraculis choruscat, dit la chronique de Fountains (Memorials of the abbey of Saint-Mary of Fountains, Surtees Society 42, éd. J. R. Walbran, t.1, 1863, p. 137-138). Avant les travaux de A. Wilmart on ne trouve guère le nom d'Étienne de Sallay. Les répertoires littéraires anglais ne le citent pas ; C. de Visch ne le mentionne pas dans sa Bibliotheca scriptorum sacri ordinis cisterciensis. Seul U. Chevalier le signale furtivement dans sa Bio-Bibliographie (Répertoire des sources historiques du moyen âge), t. 1, Paris, 1905, col. 1389. En 1929, A. Wilmart publiait Les méditations d'Étienne de Sallai sur les joies de la Sainte Vierge. Ces méditations, trouvées dans sept manuscrits, dont plusieurs anonymes ou pseudépigraphiques, sont publiées d'après le ms ParisBN 10358. Étienne les composa à la demande d'un moine inconnu, dont les instances finirent par avoir raison de sa répugnance à traiter ce sujet si sublime. Parce que la joie de Marie est un profond mystère, personne ne peut prétendre l'épuiser : « nemo ad plenum novit, diversi diversis modis meditantur de his gaudiis ». Pour lui, ad simplicium aedificationem (p. 392), il groupera ses réflexions en trois faisceaux de cinq joies, in très quinarios, pour qu'on puisse les interrompre facilement : « ne pariat, ut assolet, copia congesta fastidium » (RAM, t. 10, p. 392-393). Après chaque quinarius, un résumé des joies que l'on vient de méditer assure un répit dans la prière. Ces quinze méditations sont construites sur...

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