Auteur : JULIEN-EYMARD D’ANGERS
 
Tome 4 - Colonne 1682
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Titre de l'article : EUGÈNE DE POTRIÈS, capucin espagnol, 1791-1866.
Début de l'article :
— Antonio Aznar y Escrida naquit à Potriès, province de Valence, en 1791. Il suivit les cours de l'université 1683 de Valence et entra au noviciat des capucins de la ville, où il fit profession le 30 décembre 1808. Pour des raisons de santé et du fait de l'invasion napoléonienne, il quitta l'Espagne pour la France et l'Italie. Sa vie désormais sera très agitée, mais une biographie, qui serait fort pittoresque, nous manque. Il contribuera pour une grande part à la restauration des capucins en France ; il ouvre le premier noviciat près de Marseille en 1824. De graves malentendus surgirent, qui provoquèrent une désapprobation de la part des supérieurs majeurs et de la cour romaine. Par ailleurs, il aida à l'organisation des Pauvres Frères de Saint-François d'Assise, dont Marie-Joseph Chiron était le principal fondateur. Eugène de Potriès mourra à Rome, au couvent de Saint-Bonaventure, où il fut relégué de 1855 à 1866. Des Œuvres complètes, parues à Nantes en 1849 en 4 volumes, comprennent, entre autres : Événements instructifs et observations catholiques sur les protestants et les francs-maçons, Besançon, 1838 ; Le moribond et la mort, Dijon, 1841 ; Morts ressuscités, Dijon, 1842 ; Assomption de Marie au ciel, Dijon, 1843 ; Marie Mère du bel amour, Dijon, 1843 ; Marie au pied de la croix, Dijon, 1843 ; Exercice de trois jours en l'honneur de la très sainte Vierge, Dijon, 1844 ; Devoirs du roi et du peuple. Pensées salutaires, Dijon, 1844 ; Le chrétien dans le purgatoire, Bordeaux, 1848 ; Pensées salutaires du moribond, et différences entre la mort de l'impie et celle du juste, Nantes, 1849 ; Liberté, égalité, fraternité selon la volonté de Dieu, Nantes, 1849 ; Événements instructifs et observations à M. l'abbé Lamennais, 4e éd., Nantes, 1849. — En 1850, parurent à Perpignan des Événements instructifs et visite au Très-Saint-Sacrement, etc. Les plus considérables de ces opuscules n'ont qu'une centaine de pages ; ils constituent souvent une sorte d'autobiographie. A retenir, en dépit d'une terminologie...

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